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Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup: un camion autopompe immobilisé

durée 24 août 2021 | 15h48
  • François Drouin
    Par François Drouin

    Directeur de l'information, journaliste

    Le camion autopompe 214 du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup acheté en 2016 est retiré de la circulation pour plusieurs semaines. Un problème situé au niveau du système d'urée du véhicule et une légère collision avec le pont du CN forcent le SSIRDL à avoir recours au mulet, le camion 2014.

    Le directeur Éric Bérubé a cherché plusieurs solutions de remplacement de la pompe, mais en vain. «On parle de peut-être 30 semaines, laisse-t-il tomber. C'est une sonde du réservoir d'urée qui est défectueuse. La compagnie nous a informés que la pièce ne serait pas disponible pour 30 semaines.»

    Le SSIRDL s'est montré proactif et de sa propre initiative a tenté de trouver une pièce similaire chez des fournisseurs et détaillants, mais aussi auprès d'autres services de sécurité incendie, en vain.

    «Ça prend exactement le même modèle, ça prend un service qui l'a en stock et qui est prêt à s'en départir.» On a même envisagé le remplacement complet du système tout en reprogrammant l'ordinateur, mais tant les entreprises Cummins que Spartan ont refusé. «J'ai même discuté avec un consultant de 30 ans d'expérience du Service de sécurité incendie de Montréal qui m'a expliqué que nous n’avions pas beaucoup d'options», explique M. Bérubé.

    Comme un malheur n'arrive jamais seul, le camion, conduit par un pompier du SSIRDL, a ensuite été impliqué dans un accrochage mineur avec le pont du CN qui enjambe la rivière du Loup et la rue St-Magloire. Visuellement, les traces d'impacts sont minimes, mais plus important, la cabine a été légèrement déplacée.

    «On allait justement porter le camion pour le problème d'urée. Le conducteur a trop protégé sa gauche et collé à droite. Visuellement, c'est subtil, mais le panneau coulissant qui donne accès aux commandes des pompes ouvre mal et a désaligné les manettes. On n’a pas le choix, il faut le faire réparer», explique M. Bérubé.

    Le camion est en évaluation et la Ville en attente d'un retour de l'assureur. La police d'assurance prévoit une franchise à payer de 10 000 $, mais la facture pourrait être beaucoup plus importante. Si les réparations devaient nécessiter un arrêt à long terme, l'assureur fournira alors un véhicule de remplacement temporaire.

    Avec la présence du mulet, Éric Bérubé soutient que le retrait du camion 214 n'aura pas d'impact sur les opérations d'urgences.

     

    commentairesCommentaires

    3

    • GB
      gilbert blachon
      temps Il y a 2 ans
      Maintenant qu'ils ont décidé, malgré toutes les oppositions logiques de transférer le poste à St-Ludger, il serait opportun que les chauffeurs se familiarisent avec le pont du CN, car ils auront très très très souvent à le confronter, et souvent en situation d'urgence. Ce serait bête d'arriver en retard à cause de ce goulot d'étranglement souvent très achalandé et dangereux. Ah! Pourquoi n'écoute donc jamais les anciens avec de l'expérience ?
    • GPSF
      Gaétan Plourde, Sainte-Françoise
      temps Il y a 2 ans
      Vous avez entièrement raison monsieur Blachon, quand vous dites ; une vraie décision de sans génie que de déménager la caserne incendie à l'autre bout de la ville. De toutes les décisions prises ces dernières années, celle-ci est sans équivoque. Il faut vraiment avoir le cocovid pour avoir choisi cette emplacement. Moi, j'aurais opté pour relocaliser temporairement la service incendie dans un autre bâtiment et carrément démolir le vieux bâtiment actuel et ensuite rebâtir au même endroit cette nouvelle caserne. Comme ça, ont aurait conservé la situation actuelle comme stratégique. Je suis certain que ça aurait été la meilleure solution pour un tel projet. J'espère que quelque part dans ce conseil municipal que quelqu'un sera capable d'éteindre le feu avant qu'il ne soit trop tard.
    • SV
      Sébastien Viel
      temps Il y a 2 ans
      Je crois que la ville de Rivière-du-Loup est dû pour un "audit" de la part de l'Union des Municipalité du Québec. Il y a un grand manque de transparence dans la gestion de la ville et la suite consécutive d'échecs et de décisions douteuses (ex. Gare maritime, caserne, nouveau logo, urbanisme, etc) nécessite assurément un plan de redressement ou une tutelle.
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