Déconfinement: plus de questions que de réponses pour Sylvie Vignet
La région du KRTB, composée des MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup, de Témiscouata et des Basques, se retrouve bien malgré elle dans une zone grise au lendemain de l'annonce du plan de déconfinement prônée par le gouvernement Legault. Une période de latence de 14 jours après au retour en zone rouge est au coeur des questionnements de la population et des élus, la mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet en tête.
«Ce n'est pas compliqué, on n'a pas compris le message, lance Mme Vignet. On ne sait plus où l'on se situe. En plus, ce 14 jours après avoir changé de couleur, ça n'a jamais existé pour personne et tout d'un coup ça existe. C'est à clarifier, c'est clair», clame la mairesse.
Elle demande donc pour une deuxième fois en une semaine à la santé publique de clarifier les informations afin de permettre à la population d'avoir une meilleure compréhension de la direction prise par Québec. «Il y a plus de questions que de réponses après le point de presse», laisse tomber Mme Vignet.
Elle relève que le Bas-Saint-Laurent présente une réalité qui diffère des autres régions du Québec alors que l'est se trouve en zone rouge et que l'est est placé sous les mesures d'urgence. La Direction de la santé publique du Bas-Saint-Laurent n’a toujours pas fixé de date pour un retour en zone rouge, mais observe que la tendance actuelle du nombre de nouveaux cas de COVID-19 est à la baisse depuis quelques jours.
Mme Vignet s'est toutefois réjouie que la population bas-laurentienne soit maintenant vaccinée à un peu plus de 50%. «On a besoin de voir la lumière [au bout du tunnel]. On doit savoir où commence le déconfinement, après les 14 jours ?»
Invitée à revenir sur le dossier de Viandes duBreton et d'Aliments Asta, la mairesse de Rivière-du-Loup regrette que la santé publique n'ait pas été plus transparente. «On a eu des cas secondaires d'Asta qui se sont déclarés ici. Nous étions sur deux fronts avec deux entreprises majeures.»
Cette dernière trouve dommage que «les 95% de la population qui respectent les règles depuis presque un an et demi soient pointés du doigt».
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