Deuxième mouvement de grève dans les écoles le 27 avril
Dans le but de faire avancer la négociation et de rencontrer les priorités fixées par les 73 000 enseignantes et enseignants qu’elles représentent, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ-QPAT) annoncent la tenue d’une deuxième action de grève légale à être exercée le mardi 27 avril de 14 h 45 à 17 h.
Les écoles des centres de services scolaires du Fleuve-et-des-Lacs et de Kamouraska-Rivière-du-Loup sont concernées par le débrayage des membres Syndicat de l'enseignement du Grand-Portage. Cette grève vise tous les secteurs d’enseignement : le préscolaire et le primaire, le secondaire, la formation professionnelle et la formation générale des adultes. Cette façon de faire a comme objectif de perturber l’administration scolaire tout en minimisant les répercussions sur les services éducatifs. Les organisations syndicales ont en main un mandat de grève allant jusqu’à l’équivalent de cinq jours, à exercer au moment jugé opportun.
«Depuis l’annonce de la tenue de notre première action de grève, force est de constater que les travaux ont progressé aux tables, mais ce qui s’y trouve est encore insuffisant pour répondre aux demandes prioritaires exprimées par les enseignants que nous représentons. Nous pensons qu’avec la volonté politique nécessaire, nous pourrions avancer vers une entente qui permette d’attirer des enseignants vers notre profession, mais aussi de les retenir en poste», a signifié Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ.
Les deux représentantes ont dit souhaiter que, cette fois-ci, les organisations scolaires se préparent d’avance et avisent les parents et les élèves afin qu’ils ne soient pas pris de court comme la dernière fois, faute d’information appropriée. Les directions ont d’ailleurs 11 jours pour le faire.
Les enseignantes et enseignants du Québec sont sans contrat de travail depuis plus d’un an. Ils réclament des améliorations significatives dans leur quotidien, notamment par un allègement de la tâche, une meilleure composition des classes et des ajouts de services, de meilleurs salaires et moins de précarité.