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Assurance-emploi : 15 semaines pour guérir, ce n’est pas assez

durée 6 mars 2021 | 06h02
  • En un peu plus de 40 ans d'existence, la Fondation québécoise du cancer est venue en aide à plus d'un demi-million de Québécois et elle est le seul organisme au Québec à aider tous ceux qui font face au cancer, peu importe le type ou le stade. Elle préconise ainsi la prolongation des prestations de maladie de l'assurance-emploi de 15 à au moins 50 semaines.

    «Dans de nombreux pays comme en France, en Australie ou encore en Afrique du Sud, on offre plus de 50 semaines d'indemnité. En Suède, dès qu'un salarié subit une perte de 25 % du revenu, il n'y a pas de limites en ce qui concerne la durée des prestations. C'est entièrement justifié, déclare Marco Décelles, directeur général de la Fondation québécoise du cancer. Les Québécois atteints de cancer sont confrontés à des défis qui sont non seulement médicaux, mais aussi financiers. La Fondation québécoise du cancer a pour mission de les soutenir, car personne ne devrait être obligé de choisir entre sa santé physique ou financière.»

    Outre une baisse de revenus, les Québécois atteints d'un cancer doivent aussi composer avec une augmentation de leurs dépenses, par exemple les médicaments, les déplacements pour raisons médicales, le stationnement et les frais des soins à domicile.

    «En 2021, pourrait-on enfin alléger le fardeau sur les épaules des Québécois touchés par une maladie aussi grave que le cancer ?» se questionne M. Décelles.

    Après avoir subi trois cancers en quelques années, Marie-Hélène Dubé a décidé de mobiliser les Québécois pour inciter le gouvernement fédéral à bonifier l'assurance-emploi de 15 semaines à près d'un an en cas de maladie grave. À quelques semaines du dépôt budgétaire, Mme Dubé implore les Québécois d'écrire aux élus.

    «La période prébudgétaire est la période cruciale en ce qui a trait à la modification des 15 semaines de prestations de maladie inchangées depuis 1971, affirme-t-elle. Depuis le moment où j'ai démarré cette campagne en 2009, j'ai amassé plus de 618 000 signatures afin de faire modifier cette loi, contribué à ce que plus de 11 projets de loi soient déposés à ce jour demandant 50 semaines, et consacré plus de 11 années de ma vie à faire progresser cet enjeu capital. Les Québécois doivent pouvoir se soigner dans la dignité et non dans la médiocrité.»

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