Bernard Généreux, député de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup, a pris parole la semaine dernière à la Chambre des communes pour faire écho aux préoccupations soulevées par le secteur touristique depuis le début de la pandémie de COVID-19.

Le député a mené des consultations virtuelles auprès d’intervenants régionaux dont Pierre Lévesque de Tourisme Bas-Saint-Laurent, Jean-Pierre St-Pierre de Tourisme L’Islet, Martin Lévesque de l’Hôtel Universel, Pascal Giard de la firme événementielle Productions Giard et Frédérique Guignard d’Autocar Bas-Saint-Laurent.

Bien que les mesures annoncées par le gouvernement fédéral telles que la Subvention salariale d’urgence du Canada, la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer et le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes auraient bien servi à nombreuses entreprises au cours des derniers mois, le député a indiqué que ce que l’industrie réclame, c’est de la «prévisibilité» pour les mois à venir.

M. Généreux a souligné que la vaccination demeure l’élément le plus efficace pour relancer l’industrie touristique et a déploré que le Canada se classe au 58e rang parmi les pays en termes de taux de vaccination. Le Canada n’aura vacciné que 8% de la population d’ici la fin mars. Il s’agit d’un échec que le député Bernard Généreux attribue en grande partie au gouvernement libéral de Justin Trudeau qui aurait «mis tous ses œufs dans le même panier» au début de la pandémie en misant sur une entente avec CanSino qui a depuis échoué.

«Notre faible taux de vaccination fait en sorte qu’il serait difficilement envisageable de rouvrir la frontière aux touristes étrangers cette année, en plus du risque que cela représente pour les voyageurs, a déclaré le député Bernard Généreux. Contracter la COVID-19 en voyage peut mener à un ordre des autorités de la santé publique de s’isoler immédiatement pour dix jours au moment où l’on reçoit l’appel d’un test positif, ce qui n’est pas évident quand on se retrouve loin de chez soi.»

M. Généreux a également demandé au gouvernement de prévoir des solutions en vue d’une possible pénurie de main-d’œuvre lorsqu’il sera question de relancer le tourisme post-COVID afin de mieux jumeler les futurs travailleurs avec le secteur touristique.