Les syndiqués de l’éducation exaspérés
Le 25 février en fin d’après-midi, quelques centaines de membres des syndicats affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ont manifesté par une marche dans les rues de Rivière-du-Loup leur frustration en regard des négociations pour le renouvellement de leur convention collective.
Des manifestations du même genre ont également été tenues simultanément à Amqui, Matane et Rimouski pour dénoncer l’inaction du gouvernement. «Les conditions de travail de nos membres ne cessent de se détériorer et de s’alourdir depuis plusieurs années déjà, et cela a de sérieuses conséquences sur la rétention et l’attraction du personnel. Nos dirigeants politiques prétendent que les réseaux scolaire et collégial sont des priorités pour eux, mais, malheureusement, ces paroles ne se traduisent pas par des actions concrètes», constatent les porte-parole syndicaux du Bas-Saint-Laurent.
À Rivière-du-Loup, les manifestants représentaient les groupes suivants : le Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage (SEGP-CSQ), le Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rivière-du-Loup (SEECRDL-CSQ), le Syndicat des professionnelles et des professionnels des commissions scolaires du Grand-Portage (SPGP-CSQ) et le Syndicat du personnel professionnel du Cégep de Rivière-du-Loup (SPPCRDL-CSQ).
Les leaders des syndicats CSQ de la région ont parlé de mauvaise foi de la part du gouvernement qui, selon eux, n’a pas fait de propositions sérieuses et concrètes depuis plusieurs mois. Par leurs manifestations, ces organisations syndicales voulaient envoyer un message clair au premier ministre, François Legault, et à la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel : «En éducation et en enseignement supérieur : faut que ça change maintenant!»
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