Consultation au Bas-Saint-Laurent pour l’élaboration de la Charte des régions
Le Parti libéral du Québec (PLQ) a amorcé au cours des dernières semaines une tournée virtuelle des régions de la province afin de prendre le pouls des intervenants et de cibler les besoins des citoyens. Une consultation virtuelle sur la plateforme Zoom est organisée le 15 mars prochain au Bas-Saint-Laurent dans le but d’élaborer la Charte des régions.
La cheffe du PLQ et de l’opposition officielle, Dominique Anglade, explique que plusieurs éléments militent en faveur d’une autre consultation des régions. «On veut être constamment collé à ce qui se passe sur le terrain, enlever le principe mur à mur. Ce qui était vrai au cours des cinq ou dix dernières années ne sera plus la réalité lors de la période post-COVID.»
C’est pourtant sous le gouvernement de Philippe Couillard, chef du Parti libéral du Québec en 2015 que les Conférences régionales des éluEs (CRÉ) ont été abolies. Celle du Bas-Saint-Laurent regroupait les 8 MRC du territoire. «Il y a des endroits où ça fonctionnait très bien. Je pense qu’il faut reconnaitre l’importance des gouvernements de proximité. C’est eux qui vont offrir les services et il faut s’en donner les moyens», explique Mme Anglade. Elle cite en exemple, pour le Bas-Saint-Laurent, les enjeux de démographie et de la disponibilité de la main-d’œuvre, les délais au ministère de l’Environnement pour le développement de projets et le manque de places en service de garde. «L’objectif de la Charte des régions est d’identifier des solutions spécifiques à chacune des régions pour éviter le mur à mur et de leur redonner un outil de plus». La Charte des régions devra aussi, selon elle, trouver des solutions à la lourdeur de la bureaucratie gouvernementale qui freine le développement de projets régionaux.
Le gouvernement du Québec s’est engagé à livrer la marchandise et à brancher tous les foyers à Internet haute vitesse d’ici 2022 en travaillant avec fédéral. Pour Mme Anglade, il est temps de se mettre en mode solution, alors que toutes les technologies pour y arriver sont disponibles. «Il reste environ 250 000 foyers à brancher d’ici la fin du mandat. C’est une question de volonté politique. Pour le déployer, il faut mettre de l’argent, il n’y a pas de miracle», complète la cheffe du Parti libéral. Elle cite en exemple la venue du sommet du G7 à Charlevoix, qui a permis de rapidement régler les problèmes d’accès à Internet haute vitesse en forçant le gouvernement fédéral à améliorer les télécommunications dans ce secteur.
Il est possible de participer aux consultations régionales pour le Bas-Saint-Laurent qui se tiendront sur la plateforme Web Zoom en se rendant au chartedesregions.quebec/event-details/bas-saint-laurent.
1 commentaires