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Caserne incendie de Rivière-du-Loup : la subvention ne sera pas bonifiée

durée 22 février 2021 | 16h25
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    La demande de la Ville de Rivière-du-Loup afin d’obtenir une aide financière plus importante de la part du gouvernement pour son projet de nouvelle caserne incendie n’a pas été acceptée. 

    Il y a quelques mois, les élus avaient transmis une deuxième requête au ministère des Affaires municipales et de l’Habitation du Québec (MAMH) afin de demander une modification au programme Réfection et construction des infrastructures municipales (RECIM), faisant valoir l’iniquité qu’il créait entre les municipalités

    Selon ce programme, les municipalités de 25 000 habitants et moins pouvaient recevoir une subvention couvrant jusqu’à 65 % des frais admissibles liés à la construction d’une nouvelle caserne, jusqu’à un maximum de cinq millions de dollars. 

    La Ville de Rivière-du-Loup souhaitait essentiellement que le seuil soit augmenté, lui permettant de mettre la main sur davantage de sous du gouvernement. Elle estimait qu’un projet de cinq millions de dollars n’était pas réaliste pour répondre aux besoins du milieu et que le ministère devrait couvrir les frais admissibles d’un projet plus important comme le sien. 

    «C’est certain qu’il y a de la déception. Nous avons fait toutes les étapes possibles et imaginables dans ce dossier. Notre situation à la Ville de Rivière-du-Loup fait en sorte que nos citoyens vivent une iniquité parce que nous devons desservir plus que notre population de 20 000 habitants, avec les ententes des municipalités avoisinantes. On a aussi un centre de formation reconnu au Bas-Saint-Laurent et des gardes en caserne qui font en sorte que le projet coute plus cher que 5 M$. Dans ce programme (RECIM) c’était impossible de modifier les critères», a réagi la mairesse Sylvie Vignet, lundi. 

    Dans le cadre du programme RÉCIM du MAMH, la Ville de Rivière-du-Loup recevra une subvention de 3 250 000 $ pour la nouvelle caserne. L’excédent des couts devra être assumé par la ville à 100 %. Selon le Plan quinquennal d'immobilisations (PQI), l’estimation est de 7,584 M$ pour ce projet.

    Rappelons que la nouvelle caserne incendie de Rivière-du-Loup accueillera tout l’état-major du Service de sécurité incendie actuel, ce qui en fera «un édifice d’importance capitale pour la Ville», estime Pascal Tremblay, directeur du Service des communications.  Elle comprendra des espaces de formation pour répondre aux exigences de l’École des pompiers du Québec et permettra d’accueillir des pompiers 24 h sur 24 qui assureront une garde permanente en caserne, ainsi qu’une centrale de mesures d’urgence et de nombreux équipements (camions, bateau, etc.). 

    Selon Mme Vignet, les arguments de la Ville ont été entendus du côté du MAMH. Elle souhaite que ce débat puisse éventuellement aider d’autres municipalités qui voudront profiter du programme dans une situation similaire. 

    Actuellement, la Ville est toujours à l’étape des plans et devis préliminaires pour son projet de nouvelle caserne. 

    commentairesCommentaires

    5

    • LL
      Laurier Lévesque
      temps Il y a 3 ans
      On n'a pas besoin de cette caverne d'incendie car sa vas retomber sur le dos des citoyens et on n'a pas les moyens de payé on est endetté jusqu'au coup point final.
    • R
      Robert
      temps Il y a 3 ans
      Et les taxes eux vont être montés pour bonifier la ville pour un projet extravagant, on appelle ca avoir les yeux plus grand que la panse, il y en a des casernes três à dpropos qui ont été baties dans les régions pas très loin de Rivière du Loup, et dont la ville devrait prendre exemple, mais non, il faut que ca flache pour endetter la ville et une très mauvaise raison et encore plus une très mauvaise opinion pour augmenter les taxes et ensuite les salaires de toute la gang, c est ca que les citoyens de la ville pensent en 2021. Est-ce qu un jour on aura des dirigeants qui seront raisonnables
    • MPD
      Michel P. Desjardins
      temps Il y a 3 ans
      Ayons la décence de contrôler nos coûts de manière raisonnable. Pour ce faire, il y a plusieurs solutions à apporter. 1) On abandonne d'idée de grandeur de construire une nouvelle caserne. On construit un garage temporaire (bâtisse en tôle) sur les stationnements près de la caserne actuelle, afin de réparer la bâtisse Rosaire Gendron. 2) On oublie l'idée de grandeur du carrefour maritime, et on aménage à moindre coûts le parc de la pointe incluant les approches du quai. Car de toute manière le traversier qu'on le veuille ou non ira à Gros-Cacouna. 3) On répare les rues de la ville et on s'en tient à des coûts réalistes et réalisables. Quant on sait que les dépassements des coûts pour l'aménagement du Centre Premier Tech et du Stade de la Cité des jeunes seront plus élevés que prévus, je ne pense pas me tromper en disant que nous allons atteindre près d'un million de dollars de dépassement. Étant donné que l'argent ne tombe pas du ciel, que nous sommes en temps de pandémie, il y a lieu de se poser ces questions dans un contexte sans précédent. Donc, je demande à nos élus d'y penser sérieusement en regardant vers l'avenir et à la dette que nous allons laisser à la future génération.
    • MPD
      Michel P. Desjardins
      temps Il y a 3 ans
      Pour faire suite à mon commentaire précédent, il y a des éléments que je n'ai pas mentionnés. 4) Pendant les travaux à l'édifice Rosaire Gendron, on relocalise les policiers dans l'édifice derrière l'hôtel de Ville (ancienne épicerie D'Amours).Pour ce qui est des bureaux pour les pompiers, on ajoute en location des roulottes temporaires comme celles servant sur les chantiers de construction. 5) Un autre projet dont je n'ai pas parlé auparavant, c'est celui de la bibliothèque, oui on fait l'agrandissement et on met la pédale douce...pas besoin d'un bâtiment en or et on fait attention au coûts. Voilà c'est ce que j'appelle diriger de manière responsable.
    • MPD
      Michel P. Desjardins
      temps Il y a 3 ans
      Pour faire suite à mon commentaire précédent, il y a des éléments que je n'ai pas mentionnés. 4) Pendant les travaux à l'édifice Rosaire Gendron, on relocalise les policiers dans l'édifice derrière l'hôtel de Ville (ancienne épicerie D'Amours).Pour ce qui est des bureaux pour les pompiers, on ajoute en location des roulottes temporaires comme celles servant sur les chantiers de construction. 5) Un autre projet dont je n'ai pas parlé auparavant, c'est celui de la bibliothèque, oui on fait l'agrandissement et on met la pédale douce...pas besoin d'un bâtiment en or et on fait attention au coûts. Voilà c'est ce que j'appelle diriger de manière responsable.
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