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Crise des médias : les conservateurs sabotent une motion du Bloc Québécois

durée 18 février 2021 | 16h06
  • Le porte-parole en matière de Communications du Bloc Québécois, Martin Champoux, et le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, ont dénoncé le 18 février l’immobilisme du fédéral quant à la crise que traversent les médias écrits québécois.

    Par une motion déposée à la Chambre des Communes reconnaissant le travail journalistique et demandant une meilleure distribution des revenus publicitaires, le Bloc Québécois a ainsi fait suite à une lettre ouverte publiée le 17 février par un rare front commun des différents médias écrits québécois.

    «Devant une crise, il faut prendre des mesures urgentes et le fédéral demeure immobile. Aujourd’hui, tous les éditeurs du Québec exigent qu’Ottawa corrige la profonde iniquité entre les géants du Web et nos médias dans les revenus publicitaires tirés du partage du travail de nos créateurs de contenu sur les plateformes numériques», a dénoncé le porte-parole en Communications du Bloc Québécois.

    La motion réclamait du gouvernement qu’il agisse afin de mettre en place un système juste et équitable de partage des revenus. Elle reconnaissait aussi que ces revenus étaient obtenus grâce à l’usage des contenus des médias québécois et canadiens. Elle n’a toutefois pas été adoptée, le Parti conservateur ayant refusé d’y accorder son appui.

    «Sans le travail des journalistes, il n’y aurait pas d’articles à partager sur les réseaux sociaux. Le contenu vient de nos médias, pas de Facebook ou Google. Si on ne protège pas les créateurs de contenu, nous perdrons un pilier de la vie publique et démocratique», a reconnu Maxime Blanchette-Joncas. «Dans notre région, il subsiste des journaux, mais pour combien de temps si Ottawa laisse des mégaentreprises américaines les vampiriser?», ajoute-t-il.

    Malgré une crise qui dure depuis plus de 15 ans et une industrie encore plus fragilisée par la pandémie, le fédéral dit encore étudier, attendre et s’inspirer de ce qui se fait ailleurs avant de passer à l’action. «Ottawa doit enfin agir pour que le travail de nos médias profite à nos médias. Ottawa doit enfin faire payer aux géants du Web des impôts pour les profits qu’ils font chez nous et remettre cet argent dans un fonds destiné à nos médias et à notre culture. C’est l’heure d’agir», a renchéri le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques.

     

     

     

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