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Traverse Rivière-du-Loup/Saint-Siméon 

La Ville de Rivière-du-Loup sollicite l’intervention du premier ministre

durée 9 février 2021 | 06h31
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Les élus de la Ville de Rivière-du-Loup demandent à nouveau au premier ministre François Legault d’intervenir dans le dossier de la traverse Rivière-du-Loup/St-Siméon afin que celle-ci puisse être maintenue en sol louperivois. 

    Dans une résolution adoptée lors d’une séance du conseil municipal, le lundi 8 février, les élus sollicitent l’intervention du premier magistrat «afin que la [Société des traversiers du Québec] soit mandatée pour identifier une solution durable et innovatrice pour régler le problème d’envasement à l’intérieur du port et de la marina de Rivière-du-Loup». 

    La Ville de Rivière-du-Loup considère que l’envasement sédimentaire représente la problématique principale de la traverse et estime que le ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques devrait être désigné pour accompagner la STQ dans la recherche d’une solution. 

    C’est la deuxième fois que les élus louperivois sollicitent ainsi le premier ministre. Une première demande, effectuée le 5 octobre, est restée sans réponse. La mairesse Sylvie Vignet explique cependant que la nouvelle résolution met davantage de l’avant l’importance de résoudre une fois pour toutes la question du dépôt de sédiments dans le secteur de la pointe.

    «Si on veut une situation pérenne [au port], il faut de régler le problème de l’envasement. On avait trouvé des solutions innovantes et on aimerait que ce soit regardé. Pour cela, il faut sensibiliser notre premier ministre et les différents ministres à cela, c’est ce qu’on a fait», a-t-elle souligné.  

    «Quand on parle d’innovation, c’est toujours compliqué […] Mais il faut que le gouvernement travaille là-dessus, que les solutions soient explorées. Ça viendrait régler tout le reste des problèmes, autant pour les croisiéristes que pour la marina.»

    Dans la résolution, le conseil municipal réclame du même coup que la Société des traversiers du Québec  «assume ses responsabilités et procède aux investissements requis afin d’offrir une infrastructure d’accueil adéquate au port de Rivière-du-Loup».  

    Selon les élus, la STQ doit également être tenue de choisir un bateau «qui pourra satisfaire les exigences du port de Rivière-du-Loup» et que celui-ci soit reconfiguré pour répondre au choix du navire retenu. Ils rappellent que la désignation du NM Saaremaa I, le navire choisi pour remplacer le NM Trans-Saint-Laurent, ne prend pas compte les exigences d’exploitation du port louperivois.  

    Par l’adoption de cette résolution, la Ville de Rivière-du-Loup ramène dans l’actualité la nécessité, selon elle, de conserver la liaison maritime entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon, une traverse importante pour la communauté et les gens d’affaires. 

    Rappelons que la STQ a annoncé, en décembre à Rivière-du-Loup, qu’une étude d’opportunité sera réalisée afin de lui permettre de déterminer si le bateau NM Saaremaa I accostera au quai de Cacouna ou à celui de Rivière-du-Loup.

     

    commentairesCommentaires

    2

    • PMD
      Pierre M. Drayaf
      temps Il y a 3 ans
      Çà fait plus de 15 ans vous que nous entendons parler de ce projet maritime à Rivière-du-Loup. La STQ a dû faire son choix de bateau et c'est le Saaremaa. La STQ en achèterons pas un autre à gros coût pour satisfaire Rivière-du-Loup. De plus, çà prend un bateau de réserve qui est conforme afin de remplacer dans les conditions normales à Matane. S'il y a problème à cet endroit (Matane), c'est évident que c'est le Saaremaa qui prendra la relève. Si des coûts de 15M sont nécessaires pour convertir et faire ce qu'il faut à Rivière-du-Loup pour accueillir le Saaremaa, et que çà coûterait entre 5M et 12M à Cacouna et ce, sans tous les tracas de draguage annuel, la question ne se pose même pas et la logique devrait triompher.
      Les élus de ville de Rivière-du-Loup ont bien d'autres chats à fouetter par les temps qui courent (autres projets à réaliser)...et c'est peu dire. Les gens de notre vile savent déjà de quoi il est question.
    • GB
      gilbert blachon
      temps Il y a 3 ans
      Lorsque le quai actuel a été construit, on savait que la stagnation de l'eau limoneuse du fleuve amènerait une floppée de problèmes dus à une vase récurrente. Certains à l'esprit plus avant-gardiste proposaient des passages sous le quai pour faire communiquer la rivière avec la marina, de façon à drainer le bassin aux variations de marée et ainsi amoindrir l'impact de la sédimentation. Malheureusement, on n'écoute pas les scientifiques lorsqu'on est un politique, et voilà le résultat...On drague, on drague, jusqu'au jour où on trouve que ça coûte une beurrée.
      Gros-Cacouna aussi sera victime de l'envasement, mais sa profondeur d'eau sera un avantage en espaçant les périodes de dragage.
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