La mairesse Sylvie Vignet est satisfaite après l’annonce de la STQ
«Depuis le début, on travaille avec M. Tardif (député) pour avoir cette étude d’opportunité. On considérait qu’il ne faut pas s’attarder seulement aux infrastructures», a mentionné la mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet, à propos de l’annonce de la Société des traversiers du Québec (STQ).
Rappelons que la STQ estime qu’une étude d’opportunité en bonne et due forme s’avère nécessaire pour lui permettre de déterminer si le bateau NM Saaremaa 1 accostera au quai de Cacouna ou à celui de Rivière-du-Loup. «On est très heureux de ça, on a été écouté», a commenté Mme Vignet.
La mairesse a précisé que la Ville de Rivière-du-Loup mettra elle-même à jour sa propre étude socio-économique sur les retombées du service de traversier en sol louperivois. «C’est un gros dossier, il faut prendre le temps de bien l’analyser», a conclu Sylvie Vignet.
RÉACTION DES ÉLUS
La réaction a été tout aussi positive du côté du député Denis Tardif que de la Table régionale des élu(e)s municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL). Ceux-ci ont réagi favorablement à l’annonce de la réalisation d’une étude d’opportunité exhaustive de la Société des traversiers du Québec (STQ) sur l’avenir du traversier entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon.
«Lors de notre rencontre régulière du mois d’octobre dernier, nous avons adopté une résolution demandant à la Société des traversiers du Québec d’agir avec beaucoup de prudence dans ce dossier, considérant le caractère structurant de ce service pour les communautés concernées. Nous avions exprimé le souhait que les aspects financiers, économiques, touristiques, écologiques et sociaux fassent l’objet d’une étude exhaustive afin de permettre à la STQ de prendre une décision éclairée. Or, l’étude annoncée par le président-directeur général aujourd’hui couvrent l’ensemble de ces aspects», a déclaré Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup et président de la TREMBSL.
«Nous sommes également rassurés par l’engagement de la STQ de maintenir le service tout au long de ce processus et de poursuivre les discussions avec la compagnie Clarke, afin de prolonger son contrat au-delà de la date d’échéance prévue, soit le 31 décembre 2022», conclut M. Lagacé.