Hôtels, centres de congrès et salles de conférence
Des réunions de 250 personnes autorisées sous des conditions précises
Si elles satisfont certains critères précis, des réunions d’affaires rassemblant un maximum de 250 personnes pourraient être prochainement organisées dans les hôtels, centres de congrès et salles communautaires de la province.
La nouvelle a été rendue publique ce 18 novembre, mais elle est issu d’un arrêté ministériel daté de la fin octobre. Le gouvernement permet ainsi la location de salle «pour des activités organisées nécessaires et même essentielles» dans le cadre de l’exploitation d’une entreprise.
Les élus donne aussi le feu vert aux réunions «d’un établissement d’enseignement, d’un tribunal, d’un arbitre, d’une association de salariés, de professionnels, de cadres, de hors‑cadres ou d’employeurs, d’un poste consulaire, d’une mission diplomatique, d’un ministère ou d’un organisme public».
Notons que «les activités de nature événementielle, sociale ou de tourisme d’affaires sont toujours interdites», a précisé la ministre du Tourisme, Caroline Proulx. Cela inclut également les réunions d’entreprises «non essentielles», les expositions commerciales et les voyages de motivation, par exemple.
«Pour les rencontres dites essentielles (conseils d’administration, négociations dans le secteur public, rencontres de médiateurs, etc.), ce sont les capacités d’accueil et de respect de la distanciation de 2m qui prévalent dans le calcul du nombre maximal de personnes autorisées», a expliqué la ministre Proulx sur les réseaux sociaux.
«Dans tous les cas, le nombre de personnes devra être limité au minimum et ne pourra dépasser 250, comme le prévoit le décret», a-t-elle ajouté.
«UNE PORTE DE PLUS»
Dans l’industrie de l’hôtellerie, cette décision du gouvernement est vue comme une bonne nouvelle. Les attentes envers les impacts de celles-ci sont cependant modérées.
«Ça nous ouvre une porte de plus, a réagi Joanna Lortie, présidente de Tourisme Rivière-du-Loup et vice-présidente de l’Hôtel Universel de Rivière-du-Loup. On prend tout ce qu’on nous offre actuellement, mais ce n’est pas cela qui devrait faire une grande différence pour nous.»
Si elle estime que cette nouvelle opportunité pourrait répondre à des besoins dans la région, elle craint que les limites imposées fassent réfléchir la clientèle qui pourrait décider de se tourner vers les options virtuelles.
«On a déjà eu des réunions comme ça dans le passé. Mais souvent, ces rencontres étaient organisées avec d’autres activités, d’autres événements. Si les clients ont seulement accès à cette portion-là, je ne sais pas à quel point ça va avoir un impact. Nous sommes un peu perplexe, puisque c’est très limité», a-t-elle partagé.
Il y a quelques semaines, l’Hôtel Universel de Rivière-du-Loup a innové en aménagement un plateau de captation Web permettant de faciliter l’organisation d’événements pour les gens d’affaires et les particuliers. Selon la direction, l’établissement hôtelier est l’un des seuls au Québec à proposer une telle avenue.
Joanna Lortie ne cache pas que les mois de novembre et décembre 2020 seront bien différents de la normale, sans les traditionnels «partys de bureau». Elle espère cependant que les motoneigistes seront encore plus nombreux dans l’Est-du-Québec au cours de la saison hivernale.
Commentaires