Nouveau plan fédéral de 1,75 milliard $
Bernard Généreux réagit au dévoilement du Fonds pour la large bande universelle
Bernard Généreux, le député de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup, a pris connaissance le 9 novembre des détails associés au Fonds pour la large bande universelle (FLBU), dévoilé par le gouvernement du Canada dans le but d’accroitre l’accès aux services internet haute vitesse à plus de 98 % des ménages canadiens d’ici 2026.
Alors qu’il s’agit du troisième programme annoncé par le gouvernement au cours des cinq dernières années, le député espère que ce dernier pourra combler les failles identifiées lors du déploiement des anciens programmes «Brancher pour innover» et le «Fonds pour la large bande», mis en œuvre respectivement par Innovation, Science et Développement économique Canada (ISDE) et le CRTC.
Les citoyens et les demandeurs auront désormais accès à un outil cartographique d’admissibilité détaillé pour mieux identifier et élaborer des projets potentiels (disponible ici : https://bit.ly/3nlJNEe)
«J’ai critiqué vertement, par le passé, le sélecteur de zone hexagonale, qui traitait les secteurs de façon inéquitable. Le centre-ville et les routes principales pouvaient avoir un accès à la haute vitesse, mais les rangs avoisinants devenaient inadmissibles car le périmètre délimitant ce territoire était considéré comme déjà desservi, a souligné le député Bernard Généreux. Je me réjouis que le gouvernement ait enfin entendu nos préoccupations et qu’il vise maintenant à cibler l’équité, soit tous les secteurs où l’accès internet est déficient, peu importe leur taille.»
«Il existe, au sein du FLBU, un Volet de réponse rapide qui offre jusqu’à 150 millions de dollars pour des réalisations d’une valeur maximale de 5 millions de dollars. Ce volet se consacre à des projets que le programme principal n’est pas en mesure de financer». Les projets sont évalués en continu et doivent être soumis d’ici le 15 janvier 2021 selon le principe, premier arrivé, premier servi.
Cependant, le député craint que ce court délai, alors que les détails sont attendus depuis des mois, risque de décevoir certaines municipalités qui n’ont pas nécessairement l’expertise de monter un projet dans un si court lapse de temps.
«D’entrée de jeu, je suis pleinement conscient que le gouvernement a profité des 20 derniers mois pour accoucher d’une souris, et j’en suis indigné, déclare le député Généreux. J’encourage néanmoins les municipalités à produire des projets pour tenter de se qualifier même si les montants alloués sont littéralement des peanuts.»
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