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Bas-Saint-Laurent : une destination touristique privilégiée

durée 6 août 2020 | 06h53
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    La ministre du Tourisme du Québec Caroline Proulx a annoncé le 5 aout un soutien de près de 1,4 M$ sur deux ans à l’industrie du tourisme pour la mise sur pied de projets de développement de l’offre touristique dans le cadre de l'Entente de partenariat régional en tourisme (EPRT) 2020-2022. Une enveloppe qui a, selon Pierre Fraser de Tourisme Bas-Saint-Laurent, «un effet de levier extraordinaire» dans la région.

    Malgré un début de saison touristique plus qu’incertain, les Québécois ont fortement fréquenté les régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie au cours des dernières semaines. «On ne peut pas compenser l’affluence des touristes internationaux. Par contre, la réponse des Québécois me satisfait grandement. Est-ce que toutes les villes et les régions du Québec vivent le succès qu’on voit ici dans le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie ? La réponse est non. Il y a une situation qui est particulière pour la métropole qu’est Montréal […] Pour Québec, ça va mieux, il y a une recrudescence des touristes», explique la ministre du Tourisme du Québec, Caroline Proulx. Cette dernière invite par ailleurs les maires, préfets et entrepreneurs de la région à soumettre à son ministère les idées de projets qu’ils souhaitent développer au Bas-Saint-Laurent avec les fonds disponibles.

    MANQUE D’EMPLOYÉS

    Le manque de main-d’œuvre complique toutefois l’offre de services dans la région. Quelques restaurateurs se sont vus dans l’obligation de réduire leurs heures d’ouverture ou leurs services, faute d’employés disponibles.

    «On le vit maintenant tellement intensément parce qu’on est dans la haute saison touristique […] Je pense que la Prestation canadienne d’urgence a certainement eu une incidence. Les circonstances, le contexte, les horaires font en sorte que ça devient de plus en plus difficile de trouver des employés», explique Monique Dionne, directrice générale de Tourisme Rivière-du-Loup. Ces difficultés de recrutement étaient toutefois présentes avant la pandémie de la COVID-19, mais elles sont exacerbées par le contexte actuel.

    UN SUCCÈS INATTENDU

    Selon les dernières données compilées pour le mois de juillet, les visiteurs passent en moyenne plus de cinq nuitées dans la région, une bonne nouvelle selon les deux organismes de promotion régionale Tourisme Bas-Saint-Laurent et Tourisme Rivière-du-Loup. «Dans nos bureaux d’information touristique, les gens s’informent pour deux à 10 jours, ils s’installent. Ils sont prêts à parcourir plus de territoire. Souvent, ils restent cinq ou six jours à Rivière-du-Loup. Ils vont se rendre au parc du Bic, au parc national du Lac-Témiscouata, au Kamouraska, ça rayonne», précise Mme Dionne. Cette dernière constate que les entrepreneurs du milieu du tourisme à Rivière-du-Loup tentent avant tout de sauver les meubles, de se tenir la tête hors de l’eau et de répondre à la demande.

    « Ce n’est pas partout au Québec où la saison touristique va être excellente comme nous avons présentement ici. On est très privilégié, mais le manque de personnel se fait encore plus sentir», complète le coordonnateur marketing de Tourisme Bas-Saint-Laurent, Pierre Fraser.

    Si Tourisme Bas-Saint-Laurent et Tourisme Rivière-du-Loup ont pu passer à travers la crise, c’est selon eux grâce à la concertation qui était déjà présente sur le territoire. Les canaux de communication ouverts ont permis de bien gérer les incertitudes et les imprévus causés par la COVID-19 et le déconfinement progressif encadré par le gouvernement du Québec.

    Les débordements observés dans la région de la Gaspésie et de Rimouski notamment, où des touristes se sont installés sur des terrains privés ou en bord de mer pour camper sont maintenant chose du passé, selon la ministre du Tourisme, Caroline Proulx. «La situation est sous contrôle présentement. De la sensibilisation aurait pu être faite davantage de ma part […] C’est complètement illégal de s’installer ou piquer une tente sur un terrain privé ou en bord de mer. Il y a davantage de patrouilles de la Sûreté du Québec. Je pense que le message est clairement passé», constate-t-elle. L’annonce de 1,4 M$ pour l’industrie touristique du Bas-Saint-Laurent fait suite au dévoilement, 11 juin dernier, du Plan de relance touristique qui représente des investissements de 753 M$. L'EPRT 2020-2022 comprend les trois volets suivants : soutien d'urgence pour l'ouverture de la saison touristique 2020, soutien aux projets collectifs d'adaptation aux nouvelles réalités liées à la pandémie et soutien aux projets de développement et de structuration de l'offre touristique régionale.

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