Caravane 185 effectue une demande de reconnaissance comme service essentiel
L’entreprise Caravane 185 de Saint-Antonin veut être reconnue en tant que service essentiel afin de pouvoir procéder à des réparations sur des véhicules récréatifs (VR) appartenant à des Québécois qui reviennent du sud des États-Unis et qui doivent s’y héberger au Québec.
Le 3 avril dernier, Gilles D’Amours, président-directeur général, s’adressait au député Denis Tardif, pour lui faire part de sa demande. «Ce fut sans succès depuis, silence radio», se questionne le propriétaire de Caravane 185. «Ce n’est pas un caprice, nous on le sait, on a des demandes. C’est une façon de leur permettre de se confiner dans leur VR, dans lesquels ils vivent 12 mois par année», a-t-il souligné.
Gilles D’Amours a expliqué qu’il pourrait faire travailler deux personnes pour ce besoin et elles respecteraient toutes les règles de distanciation et de désinfection. «On comprend tout ça», a-t-il lancé. Il soutient que sa demande est raisonnable, fondée et pouvant venir en aide à beaucoup de personnes actuellement mal prises.
Le propriétaire de Caravane 185 espérait que le député provincial soumette en son nom, à l’autorité gouvernementale reconnue, cette demande de reconnaissance à titre de service essentiel, dans le contexte actuel de pandémie de la COVID-19.
«Je vous confirme, de plus, que dans mes 4 Centres de VR, nous recevons actuellement des dizaines de demandes de réparation ou d’entretien, pour pouvoir se confiner 14 jours dans leur caravane, mais nous sommes fermés», a indiqué Gilles D’Amours à Denis Tardif.
«M. le député, il n’y a aucune bonne raison de ne pas nous reconnaitre comme service essentiel», lance l'homme d'affaires. Ce dernier souligne que c'est de logements dont il est question. «Pour les terrains de camping, ils vont pouvoir servir pour recevoir et installer convenablement, de façon sécuritaire, les dizaines de milliers de snowbirds complètement pris au dépourvu», a-t-il ajouté.
5 commentaires
Gilbert Michaud
RDL
Plusieurs ont raison. On permet à la population de se nourrir mais en même temps que d'acheter une télévision ou des pneus (vous comprendrez que je ne vise aucun commerce local). Pourquoi ne pas se restreindre à des biens vraiment essentiels?
Parce qu’on veut réparer des véhicules récréatifs, on ouvre la porte à d'autres excès. Après cela ce sera quoi, le commerce de batteries de moto pcq la S.Q. a 2 motos. Et pourquoi pas les commerces de bateaux pour permettre à la population de pêcher de la nourriture. Tous les propriétaires de commerce ont des arguments pour réclamer ce libelle ESSENTIEL.
Nous avons des anges qui travaillent à sauver des vies et des patients qui se battent pour survivre. Ça, c’est essentiel. Se nourrir aussi.
Je comprends les entrepreneurs de vouloir ouvrir mais certains devraient penser communautaire au lieu d’individuel. Le gouvernement ouvrira le robinet de l’économie bien assez vite. Entretemps, vous bénéficiez des aides financières.