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Une Louperivoise au Parlement étudiant du Québec

durée 19 janvier 2020 | 06h03
  • Marc-Antoine Paquin
    Par Marc-Antoine Paquin

    Journaliste

    Elle étudie en sciences politiques à l’Université McGill et elle a aussi participé au Forum étudiant destiné aux élèves collégiaux. La Louperivoise Marie-Clarisse Berger avait déjà un fort intérêt pour la politique avant de mettre les pieds à l’Assemblée nationale, au début janvier, dans le cadre du Parlement étudiant du Québec. Mais lorsqu’elle s’est glissée dans la peau d’une élue, elle a eu la piqûre pour la joute politique.

    La jeune femme faisait partie d’un groupe d’une centaine d’adultes âgés entre 18 et 25 ans qui ont participé à cette simulation pédagogique d’envergure au tout début de l’année 2020. Organisé du 2 au 6 janvier, dans l’enceinte du parlement à Québec, le Parlement étudiant du Québec cherchait à reproduire fidèlement le fonctionnement de l’Assemblée nationale du Québec.

    «C’était assez intense et il y a eu un manque de sommeil, mais c’était vraiment une belle expérience!», a partagé celle qui s’est découvert un intérêt pour la politique lors de la dernière élection provinciale. 

    À tour de rôle durant la simulation, les deux caucus qui s’opposaient, les Bleu.e.s. et les Rouges, ont occupé le rôle du gouvernement et celui de l’opposition officielle. L’expérience a donc été vécue des deux côtés de la chambre. 

    Dans le camp des Rouges, historiquement plus conservateur, Marie-Clarisse Berger a été ministre de l’Environnement, de même qu’adjointe au leader parlementaire de l’opposition officielle. Des rôles importants qu’elle a accepté avec beaucoup de sérieux. 

    Il faut dire que le Parlement étudiant du Québec propose une expérience d’élus en accéléré. Les participants vivent l’assermentation, les périodes de questions, les discours, les déclarations ministérielles, le dépôt et le vote de projets de loi et la gestion d’une crise sociale, notamment. Un groupe de jeunes journalistes en devenir a participé aussi aux activités et a questionné les politiciens. 

    «Il y a de longues séances de travail. Ça demande aussi beaucoup de recherches et de documentation sur les dossiers actuels. Il faut pouvoir poser les bonnes questions, tout comme répondre aux critiques et aux questions adverses. Il faut vraiment connaître ses dossiers, c’est beaucoup d’adrénaline», raconte Marie-Clarisse.

    «Mais tu tombes vite en amour avec le parlementarisme. Tu te lèves en chambre, tu réponds aux questions, tu fais des déclarations…et tu es fière de toi. C’est valorisant», ajoute-t-elle.

    Si l’expérience lui a permis de réaliser qu’elle aimerait un jour se présenter en politique et espérer représenter une circonscription à l’Assemblée nationale, Marie-Clarisse retient également que la politique est un milieu plus accessible qu’il n’y paraît. 

    «J’ai l’impression que c’est mal connu et que l’on croit peu accessible. On se dit que les élus font partie d’une élite, qu’ils sont des gens au-dessus de nous, mais ce n’est pas le cas […] La politique, c’est pour tout le monde», croit-elle. 

    Si vous cherchez Marie-Clarisse Berger au début du mois de janvier 2021, fortes sont les chances que vous la retrouveriez de nouveau à l’Assemblée nationale. 

     

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