Un dixième anniversaire de l’entrepreneuriat à l’École secondaire Chanoine-Beaudet
Plusieurs activités se tiendront au cours des douze prochains mois en vue de souligner avec éclat le dixième anniversaire de l’entrepreneuriat à l’École secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal, la première école entrepreneuriale au Bas-Saint-Laurent.
Le tout s’amorcera le 12 février prochain avec la tenue de la première édition de l’évènement Coup de foudre, une journée qui s’intègre à l’opération de charme Coup de cœur pour ma région. Cette activité se veut une initiative de plus en vue de permettre aux élèves de troisième et de quatrième secondaire ainsi que du parcours adapté d’en apprendre davantage sur les formations, les métiers et les professions offerts sur notre territoire, bien plus, de les encourager à demeurer en région ou à revenir après leurs études.
«À la suite du succès rencontré l’an dernier avec le salon de l’emploi, nous voulions nous assurer que nos élèves puissent poursuivre leur réflexion, d’expliquer la directrice adjointe de cette école secondaire, Annie Chénard. La journée Coup de foudre leur permettra d’assister à une conférence à caractère entrepreneurial impliquant des gens d’ici qui se sont démarqués dans leur secteur d’activité, puis de vivre des rencontres éclair avec des responsables des établissements d’enseignement secondaire et postsecondaire en fonction de leurs intérêts, de leur projet de carrière.»
Pour l’équipe de direction, cette journée s’inscrit dans un plan d’ensemble qui vise aussi à répondre à un besoin du milieu, celui de mettre en place des solutions concrètes et durables, pour contrer la rareté de main-d’œuvre dans nos différentes communautés. «Elle est le point de départ d’une année qui s’annonce marquante, de poursuivre Mme Chénard. Nous aurons de belles surprises à vous présenter au cours des prochains mois et le clou des festivités est prévu en février 2021 avec le retour de notre salon de l’emploi qui se tiendra dorénavant sur une base biennale. Nous invitons les maisons d’éducation, les entreprises et les organismes de notre milieu à ajouter tout de suite ce grand rendez-vous à leur agenda. En plus de notre commission scolaire, de Premier Tech et des MRC de Kamouraska et de Rivière-du-Loup, nous pourrons compter sur un tout nouveau partenaire pour faire grandir notre opération Coup de cœur pour ma région.»
La directrice de l’École secondaire Chanoine-Beaudet a indiqué que c’est avec beaucoup de fierté qu’elle poursuit le travail amorcé au cours des dix dernières années. «Comme école entrepreneuriale, il est important de nous renouveler, de relever de nouveaux défis, de répondre aux besoins du milieu dans lequel nous évoluons. Je peux compter sur une équipe-école des plus dynamiques qui a à cœur le développement de sa communauté. La rareté de la main-d’œuvre est un enjeu qui nous concerne tous, un enjeu crucial qui aura un impact sur notre devenir collectif. Il importe de garder nos forces vives dans notre région. Pour cela, il faut être en mesure de bien informer notre jeunesse sur les besoins actuels et futurs de main-d’œuvre, tout en favorisant le lien entre les emplois et la formation offerte dans notre région. Notre opération Coup de cœur pour ma région joue pleinement ce rôle.»
Cette gestionnaire scolaire aborde l’avenir avec optimisme. «Si le passé est garant de l’avenir, nous pouvons aborder cette nouvelle décennie avec sérénité. Au cours des dix dernières années, un nombre impressionnant de projets en lien avec l’entrepreneuriat ont vu le jour dans les murs de notre école, se sont développés grâce au dynamisme et surtout au leadership de notre personnel. Certains volent maintenant de leurs propres ailes; d’autres rayonnent partout au Québec et même bien au-delà comme SKISRÉCUP et le Tournoi provincial d’improvisation. Le plus intéressant, c’est que bon nombre de ces projets découlent d’initiatives de nos élèves dans le cadre de leur cours de sensibilisation à l’entrepreneuriat, des projets qui, bon an mal an, ont remporté pas moins d’une vingtaine de premiers prix dans le cadre du Défi OSEntreprendre. Que demander de plus!»