Sous tutelle, Saint-Paul-de-la-Croix a son budget 2020
Le 19 décembre dernier, la Commission municipale du Québec a adopté le budget 2020 de la Municipalité de Saint-Paul-de-la-Croix, sous tutelle. Depuis juillet 2019, le maire Simon Périard siège de façon orpheline à la table des élus suite aux démissions des six conseillers et conseillères qui l’accompagnaient.
La Commission municipale du Québec a donc prix le relais pour la gestion des affaires courantes de la Municipalité. Rappelons également que les citoyens de Saint-Paul-de-la-Croix seront appelés à se prononcer dans le cadre d’élections partielles organisées le 8 mars 2020.
Concernant le budget 2020, M. Périard a fait parvenir à Info Dimanche un résumé des faits saillants. On peut y lire une baisse du taux de la taxe foncière de 5,6 %. On note cependant une hausse des dépenses de fonctionnement de 2,37 %. Les transferts gouvernementaux sont en hausse de 7,26 %. Le résultat global en lien avec le compte de taxes se traduit comme suit pour une résidence d’une valeur de 100 000 $ desservie par les égouts municipaux et possédant une cheminée, soit un total de 1 954 $ en 2020 comparativement à 1 888 $ en 2019, une hausse de 3,52 %. «Plus la valeur de la maison augmente, moins la hausse est importante, (0,6 % de hausse pour une maison de 200 000 $)», a-t-on précisé. L’effet sur le compte de taxes est à l’inverse pour une maison non-desservie par les égouts municipaux et possédant une cheminée, soit un total de 1147 $ en 2020 comparativement à 1184 $ en 2019, une baisse de 3,09 %. Selon le maire, «plus la valeur de la maison augmente, plus la baisse est importante.»
«Ces prévisions budgétaires ont été préparées dans un contexte particulier d’administration temporaire. J’aimerais souligner l’implication des deux commissaires qui ont permis de limiter l’impact des hausses de services tarifés en abaissant le taux de la taxe foncière.(…) Ces prévisions budgétaires ne sont pas parfaites. Bien qu’à court terme, l’augmentation du fardeau fiscal des contribuables a pu être contenue, il reste beaucoup à faire à plus long terme pour s’assurer d’un juste équilibre entre la capacité de payer de nos citoyens et la qualité des services auxquels ils sont en droit de recevoir», a commenté Simon Périard.