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Le Kamouraska, un territoire «mycoactif»

durée 16 novembre 2019 | 13h09
  • Une vingtaine de personnes, notamment des élus, des employés municipaux, des intervenants économiques, des cueilleurs et des entrepreneurs, étaient réunis le 24 octobre dernier à Saint-Bruno-de-Kamouraska pour le Café-rencontre de Solidarité rurale du Kamouraska qui portait sur le développement mycologique.

    Pascale G. Malenfant, chargée de projet au mycodéveloppement à la MRC de Kamouraska, et Émilie Dupont, coordonnatrice de la démarche d'économie circulaire à la SADC du Kamouraska, ainsi que Maxim Tardif, codirecteur à l'Innovation et transfert de technologie - PFNL et agroforesterie chez Biopterre, étaient les conférenciers invités pour échanger avec les participants sur le sujet.

    Rappelons que le Kamouraska mise sur la niche économique du mycodéveloppement depuis près de 10 ans. Le développement de la filière mycologique génère déjà des retombées sur le territoire, et ce, dans plusieurs secteurs d'activités. De la recherche à la mise en marché, les potentiels sont immenses et le Kamouraska détient tous les atouts pour se démarquer comme leader dans le domaine.

    Depuis plusieurs années, M. Tardif œuvre en recherche et développement aux différents aspects de recherche au niveau des champignons gourmets. Les dernières années auront vu naitre les mycotechnologies (mycomatériaux, mycoprocédé, mycomatériaux). Une équipe dédiée de chercheurs s’active maintenant à développer cette thématique de recherche novatrice. Biopterre accompagne des entreprises dans l’élaboration de nouveaux procédés innovants dans ce domaine. Cette expertise trouve écho à la SADC du Kamouraska.

    Dans une démarche territoriale d’économie circulaire, Mme Dupont mentionne que les mycotechnologies regorgent de possibilités pour l’économie circulaire, dont la décontamination du bois. Grâce à de nouveaux procédés qui intègrent des souches de champignons, on évite d’enfouir le bois contaminé par des solvants ou des colles et on récupère la matière à d’autres fins.

    Outre les mycotechnologies, les champignons sont bien connus pour leurs valeurs gastronomiques et nutritives. Bien entendu, il y a encore beaucoup de travail à faire pour sensibiliser et former la population à la cueillette et la consommation de champignons forestiers comestibles. Mme G. Malenfant mentionne que le Kamouraska est de plus en plus connu, tant au Québec qu’à l’international, pour son projet de développement territorial mycologique, notamment dans le haut-pays.

    Elle ajoute aussi que le développement d’une économie mycologique se crée non seulement par le développement d’entreprises dans ce secteur, mais aussi par l’implication de chaque milieu. «Il faut avoir une «pensée champignon» lors d’événements et d'activités. Faire déguster des champignons à la population et les faire connaître, c’est déjà beaucoup. Chaque municipalité peut y participer à sa façon, y donner sa couleur selon les particularités de son territoire», rajoute Mme Malenfant.

    M. Tardif termine en informant les participants que les champignons forestiers sont d’ailleurs un des thèmes abordés dans le cadre du projet Enseigner le Kamouraska, initié par la MRC de Kamouraska. Depuis maintenant 5 ans, des élèves de 5e et 6e année rencontrent les professionnels de Biopterre autant en classe qu’en forêt. Peut-être seront-ils les consommateurs, les cueilleurs ou les experts mycologiques de demain.

    Organisée par le CISSS du Bas-Saint-Laurent, la SADC du Kamouraska et la MRC de Kamouraska, la prochaine rencontre de Solidarité rurale du Kamouraska aura lieu le jeudi 13 février 2020, à compter de 8 h. Le lieu et la thématique sont à déterminer.

    Pour plus d’informations et pour participer à la prochaine rencontre, contactez Marijo Couturier-Dubé, conseillère en développement rural à la MRC de Kamouraska, au 418 492-1660 poste 236.

     

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