La préfet Guylaine Sirois défend son salaire
À la suite d’un reportage réalisé par CIMT / TVA, la préfet de la MRC de Témiscouata, Guylaine Sirois, a défendu la rémunération qu’elle reçoit, nettement supérieure à celle des préfets des autres MRC du KRTB.
«Avec l’augmentation de 8 % qu’elle demandera le mois prochain au conseil de la MRC, son salaire franchira la barre symbolique des six chiffres à 106 000 $», a révélé la station de télévision régionale. «Le salaire que je reçois actuellement, c’est le même salaire que le préfet antérieur avait. Donc je n’ai pas eu d’écart au moment où j’ai été embauchée, c’est exactement le même salaire avec la majoration qui se fait normalement avec le cout de la vie», a expliqué Mme Sirois.
À titre de comparaison, toujours selon CIMT / TVA, le préfet de la MRC de Kamouraska, Yvon Soucy, gagne beaucoup moins avec une rémunération de 75 851 $. Bertin Denis, préfet de la MRC des Basques, reçoit un traitement similaire. Dans la MRC de Rivière-du-Loup, le préfet Michel Lagacé n’est pas élu au suffrage universel à ce poste comme ses collègues du KRTB, mais plutôt par les autres maires de ce territoire. M. Lagacé est aussi maire de Saint-Cyprien.
Guylaine Sirois a également indiqué que ses expériences et emplois antérieurs justifiaient un tel traitement, malgré le fait que la MRC de Témiscouata est l’une des plus pauvres au Québec. «Je me sentais capable d’effectuer la tâche. Pour l’exécuter, j’ai quand même été en élection et élue une première fois en 2013 et réélue en 2017. Les gens m’ont sollicitée en fonction de ce que j’avais comme compétences. (…) J’étais à Québec dans des cabinets ministériels, j’ai mis ma carrière politique sur pause là-bas où j’étais bien rémunérée, pour revenir en région et travailler pour ma communauté. Alors les gens comprennent très bien que si on veut attirer des personnes qui viennent s’installer en région pour faire de la politique, il faut quand même avoir un salaire qui est intéressant, si non elles ne viendront pas», a poursuivi la préfet.
Mme Sirois a aussi noté que c’est le conseil des maires qui a voté et accordé ce montant-là. «Ils ont regardé ce qu’avait le prédécesseur et ils m’ont simplement accordé ce salaire-là. (…) On n’est pas là pour faire des comparaisons avec les autres, regardez les connaissances et les compétences dans chacune de vos communautés», a-t-elle conclu.
4 commentaires
Quant on souligne que le Témiscouata est l'une des régions où les gens sont les plus pauvres au Québec. Une réflexion est de mise dans ce cas là.
Regrouoement signifie fermeture, sinon, ou seront les économies?
Le salaire des élus représente environ 1% à 2% des budgets.
Les élus assurent la vitalité et l'occupation dynamique du territoire.
Si on a que la vision budgétaire des choses on va tous fermer dans une réaction en chaine du plus petit au plus grand. Parce qu'il y a toujours un plus grand qui veut avaler le plus petit et quand il a réussi c'est maintenant lui le plus petit.