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Pour la pleine reconnaissance de l’expérience des salariés

durée 1 juillet 2019 | 15h16
  • Les syndicats CSN représentant les travailleurs du secteur public ont rencontré les administrateurs de leurs établissements afin de les sensibiliser aux problèmes engendrés par l’intégration des salariés dans de nouvelles échelles salariales, le 2 avril dernier, sans qu’on reconnaisse pleinement leur expérience.

    Ils réclament de tous les employeurs du secteur public qu’ils corrigent la situation en reconnaissant toute l’expérience des salariés. Le 17 juin, ils sont intervenus durant la séance du conseil d’administration du CISSS du Bas-Saint-Laurent. Les membres du conseil d’administration seront sensibilisés à la situation.

    « Tout le Québec est aux prises actuellement avec de graves problèmes de rareté de main-d’œuvre. Or, les conditions d’exercice sont de plus en plus difficiles dans le secteur public et la rémunération globale est à la traîne par rapport au secteur privé. Il nous semble contre-productif pour les établissements d’adopter une posture rigide qui a pour effet de nier l’expérience acquise par les salariés et de miner leurs propres efforts pour combler leurs besoins en main-d’œuvre. Les employeurs des réseaux publics ont le pouvoir de corriger cette situation et nous les invitons à le faire dès maintenant», explique la présidente du Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et professionnels de l’administration du CISSS du Bas-Saint-Laurent – CSN, Annie Hudon.

    Le 2 avril dernier, tous les salariés de l’État ont été intégrés dans une nouvelle structure salariale. Or, plusieurs travailleurs se retrouvent plus bas dans leur nouvelle échelle salariale que l’échelon qu’ils occupaient au 1er avril, car toutes les années d’expérience accumulées n’ont pas été prises en compte pour l’intégration des salariés aux nouvelles échelles.

    Cette non-reconnaissance de la pleine expérience est d’autant plus frustrante pour les salariés que l’expérience acquise à l’extérieur de l’établissement est pleinement reconnue aux travailleurs qui y obtiennent un nouvel emploi, estime la CSN.

    Une agente administrative qui a travaillé 20 ans pour le même employeur est intégrée au 4e échelon et reçoit 21,02 $ l’heure, alors qu’une personne nouvellement embauchée depuis le 2 avril peut faire reconnaître son expérience acquise dans un autre établissement et intégrer son poste directement au 5e échelon, recevant 22,55 $ l’heure. Pour certains titres d’emploi, la dévalorisation est encore plus marquée. 

    « Le personnel du réseau s’engage chaque jour, corps et âme, afin d’accomplir sa mission, poursuit Annie Hudon. Chacun de ces jours compte pour les personnes dont nous nous occupons. Chacun de ces jours travaillés compte dans l’état de santé physique et psychologique des salariés. Il n’est pas normal que chacun de ces jours ne compte pas dans le calcul de notre expérience, c’est profondément irrespectueux. »

    S’ensuit une démotivation certaine du personnel devant la non-reconnaissance de toutes ces années d’engagement auprès de leur employeur.

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