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Au printemps, le brûlage des rebuts, c’est NON!

durée 4 mai 2019 | 11h12
  • La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) lance une campagne de sensibilisation concernant les dangers que représentent les brûlages de rebuts et les feux de nettoiement de terrain. En effet, de la mi-avril à la mi-juin, les pompiers municipaux et les pompiers forestiers de la SOPFEU interviennent en moyenne sur quelque 150 incendies affectant la forêt, dont la majorité est causée par des feux allumés par des résidents.

    Cette campagne, qui se déroulera tout au long du mois de mai, inclut notamment la diffusion de messages sur les médias sociaux et l’organisation d’activités de sensibilisation dans deux régions particulièrement touchées par ce type d’incendie, soit la MRC des Laurentides (6 au 10 mai) et dans celle de la Vallée-de-la-Gatineau (13 au 17 mai).

    La SOPFEU rappelle qu’au printemps, même si le temps est frais et que la neige tapisse encore le sol à certains endroits, l’herbe sèche, les feuilles mortes et les broussailles sont propices à la propagation d’un incendie en terrain dégagé. À cette période de l’année où les résidents nettoient leurs terrains, il ne suffit que de quelques heures d’ensoleillement et d’un peu de vent pour faire monter le niveau du danger d’incendie. Dans ces circonstances, un feu qui s’échappe peut se transporter une longue distance. Il s’agit non seulement d’une menace pour la forêt, mais aussi pour les résidences à proximité.

    L’objectif de la campagne est d’informer les citoyens qu’il existe des alternatives sécuritaires et écologiques à ces brûlages printaniers. Au lieu de brûler les résidus de nature végétale, la SOPFEU recommande d'en faire du compost ou de les déposer pour la collecte des résidus verts. Pour les matières plus encombrantes, comme les grosses branches ou les vieux meubles, l’écocentre de la municipalité est l’alternative toute désignée.

    Au fil des ans, les activités de prévention déployées par la SOPFEU et ses partenaires ont permis de réduire le nombre de feux de façon importante. Depuis 1984, une diminution moyenne de 17 incendies de cause humaine par année a été observée. La SOPFEU tient à rappeler qu’environ 76 % des incendies sont imputables à l’activité humaine. La collaboration de tous demeure essentielle pour en réduire le nombre.

     

    commentairesCommentaires

    1

    • C
      Colibris
      temps Il y a 6 ans
      En revenant de r.d,loup en fin après midi!j’ai constaté qu’il y avait une famille qui fesait exactement se que vous dites de ne pas faire...un énorme nettoyage de terrain avec feu....il travaille à la ville en plus.!!!..j’ai été très surpris ...mais peut être ici au Témiscouata nous sommes immunisé contre les feu d forêt ......
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