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Ne les oublions pas: 226 décès liés au travail en 2018

durée 29 avril 2019 | 10h56
  • Cette année encore, le Conseil central du Bas-Saint-Laurent - CSN soulignera la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail. Exceptionnellement, le 28 avril étant un dimanche, une minute de silence sera observée le lundi 29 avril à 10 h afin de rendre hommage aux victimes.

    Les statistiques dévoilées par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) nous rappellent, une fois de plus, l’ampleur du travail qu’il reste à accomplir en matière de prévention.

    « Les chiffres de cette année donnent froid dans le dos et nous sommes consternés d’apprendre qu’encore aujourd’hui, tant de travailleuses et travailleurs perdent la vie dans leur milieu de travail. Pour l’année 2018, on parle de 62 décès à la suite d’un accident et 164 décès à la suite d’une maladie professionnelle, c’est tout simplement inacceptable et nous réitérons qu’il y a urgence d’agir pour mettre fin à cette déplorable situation », affirme Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

    Selon le bilan statistique de la CNESST, pour la région du Bas-Saint-Laurent, 5 travailleurs ont perdu la vie, soit 3 lors d'un accident du travail et 2 des suites d'une maladie professionnelle en 2018.

    AGIR

    La CSN le martèle depuis des années, il faut absolument revoir l’application de la Loi sur la santé et la sécurité du travail puisque, à l’heure actuelle, les mécanismes de prévention prévus dans cette loi ne s’appliquent qu’à environ 20 % des travailleuses et travailleurs du Québec. « Notre message est clair, le mouvement syndical continuera de faire sa part, mais il revient au gouvernement de procéder aux modifications législatives nécessaires, et ce, afin d’élargir l’application de la loi et d’assurer ainsi une couverture adéquate à l’ensemble de la population. Nous avons une responsabilité collective en ce sens et il est grand temps pour nos décideurs d’agir en conséquence », conclut Jean Lacharité.

     

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