Le projet de Parc maritime de la Pointe de Rivière-du-Loup va de l'avant
«Enfin, on a notre projet», c’est en ces mots que la mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet, a annoncé le 29 avril l’obtention du permis d’occupation du terrain qui accueillera le Parc maritime de la Pointe de Rivière-du-Loup, délivré par le ministère des Transports du Québec.
«C’est un beau projet structurant qui aurait dû être annoncé il y a longtemps. Pendant ma campagne électorale, c’était l’une de mes priorités pour Rivière-du-Loup, et c’est fait ce matin. Il s’agissait de l’étape fondamentale pour concrétiser l’ensemble du projet», a commenté le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Denis Tardif. Ce dernier a qualifié le Parc maritime de projet rassembleur pour toute la région. M. Tardif souhaite que ce nouveau développement permette un accès au fleuve dynamique, fonctionnel et accueillant à la fois pour les touristes et pour l’ensemble de la population.
«Après des années de travail acharné pour la réalisation de ce projet porteur pour la région, la signature du permis d’occupation du terrain avec le ministère des Transports est un moment charnière, il s‘agissait de l’étape ultime, de la dernière ficelle à attacher pour le lancer et le mettre sur les rails», a souligné la mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet.
L’obtention du permis du ministère des Transports donne donc le feu vert à la Ville pour procéder aux appels d’offres visant l’élaboration des plans et devis finaux. La construction devrait ainsi s’amorcer au printemps 2020. La bâtiment accueillera plusieurs acteurs majeurs du secteur maritime, dont la Société des traversiers du Québec, le Club nautique, la Corporation du Carrefour maritime, les croisiéristes AML et Duvetnor, la Première Nation Malécite de Viger, le Réseau d’observation des mammifères marins et d’autres espaces communs destinés à la population. L’aménagement terrestre comprendra un stationnement, des aires de jeux, de piquenique et de promenade.
«On veut créer une attraction à Rivière-du-Loup qui fera en sorte qu’on pourra développer pour le Bas-Saint-Laurent des attraits touristiques. On pourra créer de la synergie entre les différents intervenants, des forfaits avec nos hôteliers, par exemple. On va mettre Rivière-du-Loup sur la ‘’map’’ au niveau récréotouristique», ajoute Mme Vignet. Près de 200 000 personnes par année transigent dans l’axe du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.
FINANCEMENT
Le projet nécessitera un investissement de 11,3 M$. Il est financé à la hauteur de 5,3 M$ par le Fonds des petites collectivités, Chantiers Canada-Québec, à 500 000 $ par le Fonds d’appui au rayonnement des régions, et 500 000 $ ont été amassés lors d’une campagne de financement effectuée dans le milieu. Une aide financière de 500 000 $ est toujours en attente. La Ville devra donc débourser un montant de 4,6 M$, et les baux de location devraient lui permettre de récupérer un montant de 1,8 M$.
UN ENJEU RESTANT
Le dragage est l’enjeu qu’il reste maintenant à régler pour le projet de Parc maritime. Les discussions se poursuivent avec les intervenants gouvernementaux pour obtenir toutes les autorisations nécessaires pour réaliser un dragage acceptable pour tous les usagers du bassin. Une réorganisation du bassin doit aussi être réalisée. «On a pensé le faire d’une manière différente avec un dragage hydraulique. C’est une espèce de balayeuse qui désagrège la vase, fait une boue qu’on rejette au bout du quai. Ça nous permettrait de draguer l’intérieur de la marina sans nuire au chantier de la Société des traversiers du Québec lors du dragage», précise, William Grenier, gestionnaire de projets à la Corporation des parcs du Bas-Saint-Laurent. Il ajoute qu’il s’agit d’une nouvelle manière de fonctionner pour Pêches et Océans Canada, et que des précautions doivent être prises pour la protection du béluga en atténuant les contraintes reliées au dragage.
12 commentaires
Un bâtiment moderne avec 0 intégration dans la paysage architecturale de la péninsule de la Pointe (demandé aux propriétaires qui y sont contraint)
Et j'oubliais, une facture qui fluctue à la hausse quand l'offre de service est à la baisse, pas de révision par le BAPE donc peut d'intérêt réel pour l'environnement.
On peut se targuer d'avoir un bel éléphant blanc à l'entrée maritime de la ville mais on a toujours pas d'éclairage et de banc pour contempler le fleuve et la ville de l'ancien quai.
Sincèrement, je vous le souhaite..
On vas s’assoir pour regarder la bouette et les voiliers tout croches
Au lieu d’asphalter Les rues
et le déposer sur le quai en question, 50 Km plus a l'Ouest ?
Si tout se récupère, les bêtises aussi devraient pouvoir l'êtres, comme on a l'habitude
de les répéter au Québec.
Et dans 20 ou 30 ans, toutes ces belles utopies matérielles devront êtres déménagées
démolies ou reconstruites (...tant qu'a faire ! ) ailleurs, ayants les pieds dans l'eau.
L'eau, ça vous dis quelque chose ces jour-ci les bozzos ??
Le Parc de l'aventure Basque, le maire de Trois-Pistoles avait bien des projets pour ce bâtiment, mais encore, c'est dit et pas fait. Une habitude quoi !