Guy Caron parle de trahison envers les travailleurs
Le bilan de l’année 2018 du chef parlementaire du NPD, Guy Caron, est simple : «le gouvernement libéral de Justin Trudeau a laissé tomber les travailleurs et travailleuses, il a favorisé les grandes compagnies et les mieux nantis».
Selon le député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, les exemples de cette tendance libérale ont été nombreux : les négociations de l’AEUMC, les pertes d’emplois chez Bombardier, la loi spéciale chez Postes Canada et le système fiscal à deux vitesses de l’Agence du revenu du Canada.
«La direction qu’a prise ce gouvernement est très inquiétante, a expliqué le député. Encore une fois, avec l’AEUMC, des concessions ont été faites sur notre système de gestion de l’offre. Trudeau s’est écrasé devant Donald Trump et ce sont nos agriculteurs et nos fermes familiales qui ont été sacrifiés lors de la conclusion d’une entente commerciale.»
Le chef parlementaire du NPD soutient que le gouvernement Trudeau a donné des cadeaux aux grandes compagnies comme Bombardier sans exiger de garanties. «Ils ont également forcé les employés de Postes Canada à retourner au travail à l’aide d’une loi spéciale, exactement comme l’avaient fait les conservateurs de Stephen Harper en 2011», a-t-il ajouté.
«Bombardier a supprimé 2500 postes au Québec, mais a reçu plus de 720 millions $ du fédéral, pourquoi n’a-t-on pas exigé des garanties de maintien ou de création d’emploi, s’est indigné M. Caron. Les libéraux aussi avaient dénoncé ce qu’avaient fait les conservateurs en 2011, alors pourquoi les ont-ils imités? Ça semble être la même logique : les libéraux trahissent les travailleurs et les travailleuses au profit des patrons et des grandes compagnies. Mes collègues du NPD et moi-même allons continuer de nous opposer à ces mauvaises décisions en 2019.»
«L’ARC est incapable de traiter les 3000 dossiers des Canadiens impliqués dans les Panama Papers, mais elle traite sans difficulté les dossiers des 332 000 citoyens et citoyennes qui reçoivent des prestations, a également indiqué M. Caron. Il est temps que l’ARC révise ses priorités et cesse de laisser filer les vrais fraudeurs.»