Hémodialyse à Rivière-du-Loup : un cadeau de Noël pour Roger Sénéchal de Pohénégamook
«L’hiver je descendais aux 15 jours à Pohénégamook, c’est un cadeau pour tous les gens que je connais et qui étaient avec moi à Rimouski», a mentionné Roger Sénéchal de Pohénégamook qui peut depuis aujourd’hui, le 17 décembre, recevoir ses traitements en hémodialyse au Centre hospitalier régional du Grand-Portage à Rivière-du-Loup.
«Ils sont 10 clients qui ont été transférés de Rimouski à Rivière-du-Loup», a précisé Isabelle Malo, présidente-directrice générale du CISSS du Bas-Laurent lors de l’ouverture officielle du cinquième centre satellite d’hémodialyse, les quatre autres étant situés en Gaspésie.
M. Sénéchal est en hémodialyse depuis huit ans. «J’ai voyagé de Pohénégamook à Rimouski trois fois par semaine pendant un an et demi; après j’ai pris une pension à Rimouski», a-t-il expliqué. En plus de tous les inconvénients liés au voyagement et de la fatigue due à la maladie, Roger Sénéchal déboursait 1 200 $ en pension et plus de 650 $ en frais de voyage par mois.
«Notre détermination a eu raison des contraintes», a souligné Mme Malo. Cette démarche pour doter Rivière-du-Loup d’un centre satellite a pris naissance en 2014. Elle fut réactivée en 2015 et en octobre 2016 elle a reçu l’autorisation du ministre de la Santé et des Services sociaux de l’époque, le Dr Gaétan Barrette.
Le service sera offert à raison de trois jours par semaine, ce qui permettra d’accueillir au total 12 personnes (4 heures par traitement) sur une base hebdomadaire. Il comprend six lits dont deux en salle d’isolement. Le CISSS du Bas-Saint-Laurent prévoit effectuer environ 1 800 séances d’hémodialyse annuellement à Rivière-du-Loup pour les usagers du KRTB.
Pour permettre l’aménagement du centre satellite au CHRGP, on a réalisé un agrandissement au cout de 3,5 millions de dollars. Le cout total du projet, financé en quasi-totalité par le CISSS, est en fait de 4,5 M$ en y ajoutant 1 M$ en équipements répondant aux plus hauts standards. La Fondation de la santé de Rivière-du-Loup a contribué au projet avec un montant de 52 000 $ pour de l’équipement médical. Les frais de fonctionnement annuels sont évalués à 720 000 $. L’équipe de l’unité satellite est composée de sept professionnels.
«La réalisation de ce projet représente des heures de qualité de vie pour des gens», a pour sa part souligné Sylvie Vignet, mairesse de Rivière-du-Loup. Jusqu’à présent, les patients du Kamouraska, du Témiscouata, des Basques et de la région de Rivière-du-Loup devaient se déplacer à Rimouski plusieurs fois par semaine afin d’avoir accès au service. Actuellement, le Service d’hémodialyse de l’Hôpital régional de Rimouski accueille 63 usagers pour une capacité maximale de 80 personnes.
12 commentaires
devrait y être. En aucun temps, vous n'avez contribué à cette acquisition au CHRGP, donc
vous auriez dû vous tenir hors de la caméra par souci de transparence comme vous vous plaisez souvent à le dire. Pensez-y la prochaine fois, rendez à César ce qui appartient à César, on vous appréciera davantage. Il est maintenant temps de commencer à faire vos preuves, vous avez obligation de résultats.
Je ne vois pas en quoi la présence de Jean Damours était requise selon ce que vous en pensez. Je comprends que bien du travail sur ce projet à été fait par le gouvernement antérieur, mais l'aboutissement arrive en décembre 2018 avec le nouveau gouvernement en place. C'est donc tout-à-fait logique que le représentant du gouvernement soit celui maintenant élu. Il ne s'agit pas d'une réalisation d'un parti.
Toutefois, contrairement à ce qu’a déclaré le CISSS, ce dossier n’a pas débuté en 2014 mais plutôt en 1982.
C’est alors que la Jeune Chambre de Rivière-du-Loup avait déposé un volumineux projet à la direction de l’Hôtel-Dieu. Les administrateurs du temps n’avaient jugés suffisant le besoin alléguant le manque de professionnel en la matière. Les besoins existaient déjà à ce moment.
Maintenant, bravo à tous ceux qui ont cru au projet depuis ce temps et qui ont œuvré à la réussite que nous connaissons aujourd’hui. C’est un service de première ligne nécessaire.
Dans un autre ordre d'idée, à lire les commentaires on ne peut pas reprocher aux libéraux de ne pas se tenir...
Si le précédent gouvernement avait déployé plus rapidement les énergies nécessaires c'est peut-être Jean D'Amours qui aurait été encore en poste au moment de l'inauguration.
Ce n'est pas nouveau qu'un gouvernement parte un projet et que ce soit inauguré par un autre, nul besoin d'en faire tout un plat. Les plus vieux se rappelleront peut-être que même si c'est Robert Bourassa le père du projet de la Baie-James, c'est René Lévesque qui a actionné la manette de mise en marche de la centrale lors de l'inauguration...
pour bien des gens dont la santé fragile nécessitait des soins
à proximité de la maison.
Et SVP, nul besoin de faire de la petite politique.
M Damour a fait du bon travail dans ce dossier et présentement
M Tardif comme député démocratiquement élu va prendre la
relève pour la suite des chose et sa présence à l'inauguration
de ce service est, en ce qui me concerne, plus que pertinente.
Il aura dans les 4 prochaines années la tâche de poursuivre le
travail et la moindre des chose est d'appuyer notre député en
ce sens. Rien de partisan, juste du gros bon sens.
Bien à vous. Et continuons de revendiquer pour obtenir des
soins de santé de qualité en région qui correspondent à nos
besoins et à notre réalité.
Bravo, réflexion recentrée.
@ André plourde comme vous signez
Bonne retraite et soyez donc positif pour une fois. Lâchez prise, c'est mieux pour la santé.