Le tonnage de la collecte du bac brun est en hausse
Les plus récentes données de tonnage acheminé à l’usine de biométhanisation via la collecte du bac brun sont réjouissantes. En effet, l’usine a globalement connu une hausse de près de 15 % de volume émanant de la collecte, comparativement à la même période l’année dernière.
Au 30 novembre 2018, plus de 3383 tonnes de matières avaient ainsi été détournées de l’enfouissement, un tonnage qui s’additionne au volume émanant des autres sources d’approvisionnement.
Autant à Rivière-du-Loup que pour l’ensemble des utilisateurs, le tonnage à cette date avait en outre dépassé le total de l’année 2017. Ces résultats sont encourageants et démontrent que les campagnes de sensibilisation et les efforts concertés portent leurs fruits. De plus en plus de ménages et industries, commerces et institutions (ICI) adhèrent à la collecte et y participent avec assiduité.
Les rassemblements familiaux des fêtes étant souvent l’occasion de grandes tablées, c’est le moment idéal pour ceux qui n’ont jamais tenté l’expérience d’aussi s’atteler à la tâche et mettre à profit leur bac brun. Épluchures, restes entamés et autres matières organiques auront bien meilleure fin de vie à l’usine de biométhanisation qu’au lieu d’enfouissement technique, où ils finiront en lixiviat (littéralement du «jus de poubelle»).
Alors que la lutte aux changements climatiques est plus que jamais d’actualité et que des centaines de milliers de Québécois ont signé et signent le Pacte pour la transition, rappelons que l’usine de biométhanisation est une façon concrète d’agir. À l’heure actuelle, des matières organiques qui étaient source de pollution et de contamination au lieu d’enfouissement technique sont plutôt valorisées en un compost de grande qualité, qui enrichit depuis quelques années des terres agricoles de la région. Bien que la touche finale de la liquéfaction du gaz ne soit pas encore atteinte, il n’en demeure pas moins que l’usine fonctionne et que le processus en cours représente un net avantage écologique. Ainsi, le gaz obtenu est 21 fois moins polluant que celui généré par les mêmes matières prenant le chemin du lieu d’enfouissement technique.
Rappelons que l’usine de biométhanisation appartient à la collectivité. Elle a nécessité un investissement de 27,6 M$ des différents paliers de gouvernement et fonds environnementaux. De cette somme, 1,8 M$ provient du partenariat liant la Ville, la MRC et un partenaire privé.
10 commentaires
et qu'avec les profits miroités ... ce soit eux qu'ils nous paient pour les alimenter !
Remboursez moi mon bac brun-marde et comme tout travail mérite salaire, payez nous pour la
peine !
Les curés et les églises ont fait faillite. Vous ne ferez pas mieux autrement.
TOUTES les municipalités du Québec auront l'obligation de ramasser les matières putrescibles dans un bac brun ou autrement et de cesser de les enfouir parce que ça va être une obligation légale imposée par le gouvernement au plus tard au début de 2020. C'est donc pas à cause de l'usine de biométhanisation qu'on a des camions qui font la collecte. D'ailleurs, ces camions ne ramassent que des matières qui étaient déjà dans le bac d'ordures (vidanges). Ces camions se rendent à l'usine quand ils sont pleins. Il n'y a pas plus de volume qu'avant.
Pourquoi dites-vous que " le bac bleu est complètement laissé de côté"??? J'aimerais avoir des explications...
Ta raison ils nous prennent pour des valises et pour faire du compost nous aurions pas besoin d’ingénieur ni de grand penseurs.
Quels commentaires bidons...il y a eu la même montée de lait par les gens pas trop vites quand on demandait au monde de trier et sortir leur recyclage dans l'temps.
Vous vous trouvez encore une fois du mauvais côté de l'Histoire. Triste.