L’Autnid fera son nid au presbytère de l’église Saint-François-Xavier
Le chemin de la réussite est rarement une ligne droite. Parlez-en à L'Autnid, un organisme à but non lucratif qui a acheté le presbytère de l'Église Saint-François-Xavier à Rivière-du-Loup dans le but d'y aménager une résidence pour les personnes vivant avec le spectre de l'autisme.
L'offre d'achat, un maigre huard, a été acceptée, mais à condition que l'organisme obtienne le financement lui permettant de s'y installer. Sa présidente, Isabelle Marquis, l'admet d'emblée, c'est une question de gros sous. Cette dernière estime à près de 1,5 M$ les travaux à y réaliser afin d'adapter le bâtiment.
La future résidence devrait compter six premières chambres pour jeunes adultes au second étage avant de voir s'ajouter, dans une seconde phase, trois lofts situés à l'étage supérieur. Elle disposera aussi d'une aire de vie commune, d'une cuisine, d'une salle à manger et d'une buanderie.
C'est Atena Coopérative de Travail qui a été mandaté pour la gestion du projet et dans la recherche de subvention notamment dans le cadre du programme AccèsLogis de la Société d’habitation du Québec (SHQ).
FINANCEMENT
L'annonce de l'acquisition du presbytère pour y aménager la maison L'Autnid a suscité de nombreux commentaires positifs sur les réseaux sociaux. Une réaction qui confirme à Isabelle Marquis l'importance du projet.
«Le projet a grossi, au départ je voyais une petite maison avec 4 ou 5 chambres, mais la réceptivité est plus importante. Les besoins sont pressants au KRTB, alors on redouble d'efforts. L'objectif est d'accueillir les premiers résidents en 2020.»
Une campagne de financement devrait être lancé en avril prochain mois de l'autisme, pour une durée d’un an, se clôturant en avril 2020.
MAISON L'AUTNID
La maison L'Autnid offrira un milieu de vie répondant à la définition d'un véritable «chez soi». Selon l'organisme, la maison se voudra la plus normalisante possible pour ses résidents, mais en répondant aux besoins propres des autistes, notamment leur besoin de stabilité et de sécurité.
«C'est une maison, alors ils pourront recevoir des visiteurs, sortir, c'est un milieu de vie, mais adapté à leurs besoins et en favorisant leur autonomie», souligne Isabelle Marquis. Pour l'OBNL, le but de la maison est de poursuivre en priorité leur apprentissage de l'autonomie fonctionnelle.