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Le conseil municipal en bref

durée 27 novembre 2018 | 16h05
  • François Drouin
    Par François Drouin

    Directeur de l'information, journaliste

    Il y avait un éléphant dans la salle du conseil lundi soir, tout juste avant la période de questions. La Ville de Rivière-du-Loup, par la voix de la mairesse Sylvie Vignet est donc revenue sur la confrontation du 20 novembre entre l'homme d'affaires Bernard Simard et un haut fonctionnaire municipal.

    D’entrée de jeu, sans jamais nommer ou identifier Bernard Simard, ou même le Complexe Le Séjour, la mairesse a dénoncé les gestes commis et les paroles prononcées par le propriétaire, qualifiant la situation de «déplorable et d’inacceptable». Elle a soutenu qu’une semaine plus tard, les employés en subissent encore le contrecoup. «Il y a des victimes directes et indirectes. Nous sommes près d’eux, nous les accompagnons et pouvons les rassurer pour la suite des choses.»

    Mme Vignet a aussi mentionné que le conseil avait visionné les images captées par une caméra vidéo et que «des plaintes ont été déposées» à la Sûreté du Québec.

    Quant au dossier impliquant le Complexe Le Séjour pour lequel l’homme d’affaires a dénoncé un délai de 30 mois pour obtenir une rencontre avec l’administration municipale, la mairesse a rappelé que la Ville était impliquée dans un processus judiciaire depuis le 25 mai 2016. Par conséquent, les communications entre le propriétaire Bernard Simard et la municipalité devaient s’effectuer par avocat interposé, a-t-elle rappelé.

    «Nous avons cherché à faciliter la tâche du propriétaire, nous l’avons accompagné et conseillé. Au final nous insistons sur le fait que la Ville n’a rien à voir avec les 30 mois d’attente déplorés dans les médias. J’ai moi-même accepté de le rencontrer avec mes collègues (les conseillers) MM. Lepage et Beaulieu au début de notre mandat pour lui signifier qu’il avait deux choix, soit de se conformer et de ne pas aller en cour ou d’aller devant la justice et de laisser le juge prendre décision dans ce dossier-là et de respecter cette décision-là et c’est là qu’on est rendu.»

    La Ville considère avoir obtenu gain de cause alors que l’homme d’affaires soutient avoir remporté 6 des 7 points en litiges. Manifestement, les deux parties ne font pas la même lecture du jugement rectificatif rendu le 11 mai dernier par la juge Manon Lavoie.

    CONSEIL MUNICIPAL

    Par ailleurs, la séance du conseil municipal de Rivière-du-Loup était accompagnée d’un ordre du jour garni de 44 points, le 26 novembre. Parmi les sujets abordés, notons la restauration de la Maison des Jeunes et le dossier de l’Église Saint-François lors de la période de questions. 

    Depuis l’incendie qui a sérieusement endommagé les locaux de la rue Frontenac en mai, les activités de l’Entre-Jeunes n’ont toujours pas repris. Mais les choses débloquent enfin, puisque la Ville de Rivière-du-Loup fera réaliser des travaux dont la facture s’élèvera à plus de 133 000 $ prochainement. 

    «Il y a eu la gestion des assurances, les évaluations, mais maintenant on part, on va faire les travaux. On a hâte que ç’a ouvre parce que c’est important et on veut que nos jeunes aillent leur Maison de Jeunes. Il ne faut pas oublier le travail de rue qui se fait à travers cela», a mentionné Sylvie Vignet.  

    ÉGLISE ST-FRANÇOIS

    Par ailleurs, en point de presse avec les journalistes, Mme Vignet a déclaré que la ville avait demandé au Musée de Rivière-du-Loup d’actualiser les couts de son projet en lien avec l’Église Saint-François, maintenant que le presbytère n’en fait plus partie. La Ville se dit ouverte à en discuter, mais sa réalisation ne se fera pas à n’importe quel prix. 

    «Ils vont donc revoir les couts par rapport à ce qui s’est enlevé. Maintenant, on est aussi capable de mieux évaluer les couts qui sont nécessaires pour chauffer cette église et c’est cher. On ne veut pas prendre une décision et devoir fermer le musée au bout de 2 ans. On veut s’assurer d’avoir les bons couts et de prendre la bonne décision.»

    Notons enfin qu'un groupe de plusieurs dizaines de personnes s’est présenté au conseil municipal afin de présenter aux élus la Déclaration citoyenne universelle d’urgence climatique, un document rédigé et promu par un groupe de militants environnementalistes qui réclame la réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre. Sylvie Vignet, au nom des élus, s’est engagée à la lire et à l’analyser. 

    Collaboration : Marc-Antoine Paquin

     

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