Le député Bernard Généreux déplore le bilan du gouvernement libéral
Le député Bernard Généreux déplore les promesses brisées du gouvernement dirigé par Justin Trudeau, qui abandonne toute possibilité de revenir à l’équilibre budgétaire, et qui n’offre aucun plan pour les infrastructures communautaires ou les producteurs laitiers dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup.
Dans le cadre de la mise à jour économique du gouvernement, présentée mercredi à la Chambre des communes, le ministre des Finances Bill Morneau a confirmé que le déficit annuel s’élèvera à 19,6 milliards de dollars cette année, et qu’il serait de 18,1 milliards de dollars l’an prochain. Le gouvernement prévoit déjà que les déficits seront maintenus bien au-delà de l’année financière 2023-2024.
«Tout au long de la semaine, mes collègues et moi avons demandé au gouvernement de dire aux Canadiens quand il aura l’intention de revenir à l’équilibre budgétaire. Le gouvernement était sans réponse et aujourd’hui nous savons pourquoi, a déclaré Bernard Généreux. Non seulement il renie sa promesse de mettre fin aux déficits à la fin de son premier mandat, mais Justin Trudeau jette déjà la serviette et indique qu’il n’a aucune intention de la réaliser, même dans l’éventualité où son gouvernement obtienne un deuxième mandat après 2019. Les Canadiens ne se laisseront pas avoir deux fois», souligne le député Bernard Généreux.
Malgré le montant de 37,7 milliards de dollars qui sera ajouté à la dette nationale au cours des deux prochaines années, le député Généreux déplore qu’aucune somme n’est prévue pour les infrastructures communautaires, ni en compensation pour les producteurs laitiers touchés par le nouvel Accord États-Unis-Mexique-Canada (AEUMC).
«Nos régions demeurent laissées pour compte avec Justin Trudeau. Les milliards prévus en infrastructures vont entièrement aux grands centres urbains et quelques communautés autochtones», a ajouté Bernard Généreux.
Ce dernier rappelle que le chef libéral Justin Trudeau s’était engagé lors de la campagne électorale de 2015 à se limiter à seulement trois déficits «modestes» de 10 milliards de dollars, et que son gouvernement reviendrait à l’équilibre budgétaire à la fin de son premier mandat en 2019.