Denis Tardif content d’avoir le vent dans le dos
Le 17 septembre, avec presque deux tiers de la campagne électorale derrière nous, le candidat de la Coalition Avenir Québec dans Rivière-du-Loup – Témiscouata, Denis Tardif s’est montré optimiste en regard du scrutin. «Je suis content d’avoir le vent qui me souffle dans le dos, mais nous allons attendre le 1er octobre», a-t-il mentionné.
«Je regarde les sondages, mais c’est un pointage d’un moment présent», lui qui refuse toujours de commenter ces sondages qui donnent son parti en avance pour former le prochain gouvernement du Québec et ce, depuis le début de la campagne.
Lors de son point de presse, le candidat caquiste a rappelé les engagements de son parti en éducation. «La CAQ instaurera un taux de taxe scolaire unique qui va redonner de l’argent dans les poches des contribuables. Cette diminution représente, en moyenne pour le comté de Rivière-du-Loup – Témiscouata, une baisse de 600 $ par année», affirme M. Tardif. Il a également dénoncé le recours à des annexes pour combler le manque de classes dans certaines écoles de même que le mauvais état de 50 % des écoles primaires et secondaires du Québec. La CAQ s’est aussi engagée à instaurer la prématernelle 4 ans.
MAIN-D’ŒUVRE ET IMMIGRATION
Deux sujets étroitement reliés qui retiennent particulièrement l’attention dans la présente campagne sont la main-d’œuvre et l’immigration. Le Rendez-vous pour un Bas-Saint-Laurent attractif, tenu à Rimouski la semaine dernière, a fait état des difficultés à attirer des travailleurs en région.
À cet effet, Denis Tardif propose la mise en place d’un plan d’action pour faire du recrutement en commun de main-d’œuvre par nos entreprises et organismes des trois MRC du territoire. Son adversaire libéral, le député sortant Jean D’Amour, souhaite également une coordination des trois MRC, mais plus particulièrement pour attirer des travailleurs immigrants.
À cet effet, le candidat de la CAQ défend avec vigueur le sommet de 40 000 immigrants proposé par son parti, une baisse de 10 000, que le Québec devrait accueillir chaque année. «Nous voulons cibler une partie de la main-d’œuvre qui entre; nous proposons une voie rapide pour l’immigration, simplifier le processus. Le taux d’immigrants est de 0,5 % de la population dans mon comté, comparativement à 3,5 % pour le Québec. Ce qu’il faut, c’est leur offrir du travail et les intégrer. Nous sommes l’une des régions les plus francophones, ce serait le fun qu’ils parlent en français», a commenté Denis Tardif, à propos des engagements de la CAQ.
Le candidat est bien conscient que plusieurs entreprises ont des difficultés à trouver des employés. «Le regroupement que je propose à cet effet pour les trois MRC pourrait faire du démarchage afin de présenter la région. On peut inciter des jeunes à revenir, d’autres à rester dans la région, leur donner des incitatifs. Il faut former nos travailleurs et leur offrir des stages en entreprise. Mais il n’y a pas de baguette magique», a-t-il soutenu.
«Subitement il y a une pression, on ne vient pas de faire une découverte avec le manque de main-d’œuvre. Les libéraux gouvernent depuis 15 ans et on est devant un problème énorme», a mentionné M. Tardif. Le candidat soutient que les organismes communautaires pourraient recevoir de l’argent pour supporter l’intégration des nouveaux arrivants. «Et ce serait une façon pour eux (organismes) d’aller chercher de l’argent», a-t-il ajouté.
S’il est élu, Denis Tardif veut continuer à rencontrer les gens de son comté, à la fréquence d’une demi-journée par semaine. Au cours de la présente campagne, il dit s’être fait ouvrir près de 7 000 fois la porte de citoyens.
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