Horaires de faction au Témiscouata : les paramédics réitèrent leur demande
Le directeur général de la Coopérative des paramédics du Témiscouata, Éric Bouchard estime que la population du Témiscouata et des Basques a droit aux mêmes services préhospitaliers que les résidents de Rivière-du-Loup et Saint-Fabien. Il demande la modification des horaires de faction en horaire à l’heure dans sa région et attend toujours une réponse du CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Depuis huit mois, l’horaire de faction de Cabano atteint une charge globale moyenne de 30 heures par semaine. Il s’agit des heures comptées à partir de l’affectation d’un véhicule ambulancier jusqu’à son retour au point de service. «Après avoir été sous surveillance pendant huit mois, je pense que la période de surveillance est atteinte», souligne M. Bouchard. Le 31 aout, Éric Bouchard a contacté la directrice du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Isabelle Malo et son courriel est demeuré lettre morte.
Le Témiscouata est couvert par un seul horaire à l’heure de 8 h à 16 h et deux horaires de faction de 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 en alternance. M. Bouchard souligne qu’il est satisfait que la population de Rivière-du-Loup (24,17 heures par semaine) et Saint-Fabien (15,23 heures par semaine) ait vu ses services améliorés. Il se questionne toutefois sur le traitement du Témiscoutata dans cette équation.
Concrètement, pour l’horaire de faction de Cabano, rempli par l’équipe 12, directeur général de la Coopérative des paramédics du Témiscouata estime que le temps de réponse pourrait être de 7 à 12 minutes plus rapide en instaurant un horaire à l’heure. Il rappelle que le temps perdu augmente les probabilités de morbidité et de mortalité. Les paramédics en horaire de faction restent à la maison, située dans un rayon de cinq minutes de la caserne, en attendant les appels.
Le Témiscouata compte 11 municipalités pour 2 200 kilomètres carrés de couverture ambulancière. «Plus la distance est grande à parcourir, plus que notre délai de réponse sera élevé. Je mène la bataille pour de meilleurs services à la population (…). Les chances de survie en cas d’un arrêt cardiaque diminuent de 10% à chaque minute qui passe. À 12 minutes de délai, le calcul est rapide à faire, les chances sont plus que faibles».
Info Dimanche a contacté le CISSS du Bas-Saint-Laurent afin d’assurer un suivi dans ce dossier, sans retour.
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