Dossier - Étudiants internationaux
Pierre Blondeau, ile de la Réunion
Arrivé le 9 aout, Pierre Blondeau n’a pas tardé à se créer des contacts. Originaire de l’ile de La Réunion et inscrit en Techniques d’intervention en loisirs au Cégep de Rivière-du-Loup, il a d’abord été frappé par l’immensité du territoire québécois.
«Pour nous, faire le tour de l’Ile, du nord pour aller au sud, on parle d’une heure. Ici, seulement pour faire Montréal à Rivière-du-Loup c’est déjà plus de quatre heures. C’est immense.»
Après seulement 20 jours en sol québécois, son choix est fait : il souhaite demeurer au Québec et travailler dans le domaine du sport, notamment dans la gestion et l’organisation d’évènements sportifs et plus particulièrement du basketball. Déjà, il a été recruté par l’École secondaire de Rivière-du-Loup et le grand gaillard aura à sa charge une équipe des Sphinx.
Avant d’atterrir au Québec, Pierre a fait son lycée à la Réunion avant de se diriger dans une université française pour réaliser rapidement que ce n’était pas fait pour lui. «J’ai ensuite passé des concours dans l’administration française pour entrer dans la gendarmerie et en fait, ça ne me convenait pas. Je cherchais un milieu plus dynamique, où ça bouge. C’est pour ça que j’ai choisi Loisirs. Le Canada offrait une multitude de possibilités.»
«On vient chercher une autre culture, une façon de penser qui est différente de la nôtre. Dans mon cas, c’est pour ça que j’ai quitté l’ile de La Réunion. L’idée est de s’enrichir de ce que je vous apporte et que vous m’apportez.»
Quant au Cégep, il retient déjà la proximité entre l’enseignant et l’étudiant bien différente de ce qui existe chez lui. «En France on est plus dans la retenue. Tout de suite on est mis dans une case. Ici, ça n’a rien à voir. On sent le souci de répondre à nos questions, on respecte nos idées et nos choix.»
À sa diplomation, Pierre Blondeau souhaite s’établir à Montréal ou à Sherbrooke. «Mais je n’aurais pas pu étudier là. J’adore les centres urbains. Mais une ville comme Rivière-du-Loup est une ville où il fait bon vivre et étudier dans un cégep plus humain avec une plus grande proximité. C’est ce que je voulais»
D’ici là, le jeune homme souhaite faire partager sa culture avec celle des autres, qui sait lors d’un souper à partager. Un maillage culinaire interculturel auquel il songe déjà.
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