Aéroport de Rivière-du-Loup: un cadeau tombé du ciel
L’expression «un cadeau tombé du ciel» s’applique bien au nouveau Programme d’aide québécois pour les infrastructures aéroportuaires régionales. La Ville de Rivière-du-Loup déposera d’ailleurs dans les prochains jours ses demandes d’aide financière pour améliorer les infrastructures de l’aéroport de Rivière-du-Loup qui en ont bien besoin.
Ce programme est doté d’une enveloppe budgétaire de 100 millions de dollars et il est en vigueur jusqu’au 31 mars 2022. Jacques Poulin, directeur général de la Ville de Rivière-du-Loup, a expliqué que la Ville a sur sa table de travail des projets de réfection et de développement pour près de sept millions de dollars à l’aéroport. «Ce plan pourrait s’échelonner sur 10 ans», a précisé M. Poulin.
La première phase serait la réfection de la piste et du tarmac (partie de l’aérodrome réservée à la circulation, au stationnement et à l’entretien des avions) au cout de 4 M$. «C’est 3 M$ pour la piste et 1 M$ pour le tarmac. Ce n’est pas du pavage de rue, il faut que ce soit très résistant. La réfection de la piste, ça va presser, dans un horizon de deux ans», a précisé Jacques Poulin.
Le second volet du programme concerne les équipements. Rivière-du-Loup a entre autres besoin d’une station d’informations de vol, soit un investissement de 400 000 $. «Pour les équipements, on parle d’une somme de 600 000 $ au total», a noté le directeur général de la Ville et trésorier de la corporation de l’aéroport. Une autre somme d’environ 2 M$ permettrait un agrandissement du terminal et la construction d’un garage d’entretien des avions qui pourrait être loué aux propriétaires. On note aussi le prolongement de la voie des hangars. Selon le directeur général, ces améliorations seraient des éléments qui contribueraient au développement de l’infrastructure de transport.
«Nous allons envoyer nos demandes dans les prochains jours et par la suite prioriser les dossiers», a indiqué M. Poulin, confiant d’obtenir de bonnes nouvelles en lien avec ce programme d’aide financière. «Le programme correspond à nos besoins, nous avons contribué à son élaboration», a précisé celui qui est également président du Conseil des aéroports du Québec. Le Conseil a fait partie du groupe de travail permanent en transport aérien régional.
1 commentaires