Vandalisme : Rivière-du-Loup hausse le ton
Des futs de lampadaires ont été éclatés au parc des Chutes.
Les employés de la Ville de Rivière-du-Loup s'affairent à enlever la plaque de verre trempée brisée au parc du Campus-et-de-la-Cité.
La plaque de verre trempée a été brisée par des vandales.
Une plaque explicative en verre trempée qui est toujours intacte.
Benoit Ouellet, directeur du Service de loisirs, culture et communautaire de la Ville de Rivière-du-Loup.
Le futs du lampadaire à l'entrée du parc des Chutes a été éclaté.
Des futs de lampadaires éclatés au parc des Chutes, une grande plaque en verre trempé réduite en morceaux au parc du Campus-et-de-la-Cité de Rivière-du-Loup, ces actes de vandalisme commis au cours des dernières semaines sont vivement dénoncés par la Ville de Rivière-du-Loup. Cette année seulement, entre 25 000 $ et 30 000 $ seront dépensés pour réparer les gestes gratuits de ces vandales.
La Ville de Rivière-du-Loup souhaite lancer un message de sensibilisation afin que ces actes déplorables cessent. «C’est de l’acharnement. On s’est attaqué à une plaque explicative des bassins faite en verre trempé, sous le même principe qu’un pare-brise de voiture. On devra refaire le graphisme, commander une autre plaque et y mettre les inscriptions, je m’attends à une facture d’au moins 600 à 800$. C’est sans compter l’installation», explique Benoit Ouellet, directeur du Service de loisirs, culture et communautaire de la Ville de Rivière-du-Loup.
SURCOUTS
Le mobilier choisi pour les parcs situés aux quatre coins de Rivière-du-Loup doit être d’une grande résistance, en prévision des personnes mal intentionnées qui pourraient être tentées de les briser. «On nous reproche que nos équipements coutent cher. On ne peut pas prendre des équipements domestiques pour un parc public. Nous devons acheter du mobilier résistant au vandalisme.»
Ainsi, le cout total de l’installation d’un banc de parc se chiffre à environ 1 200$. «Cela coute à peu près 800$ auprès des fournisseurs d’équipements publics, avec des ratios de durabilité élevés. Il faut ajouter à ce cout la main d’œuvre, le temps homme et l’installation d’une assise de béton solide pour éviter les bris», souligne M. Ouellet. Certains éléments des parcs, comme des bancs, ont été installés au cours des années 1990 et sont d’ailleurs toujours en bon état.
Il y a deux ans, en mai 2016, le bloc sanitaire du parc du Campus-et-de-la-Cité avait fait les frais d’un ou plusieurs vandales qui avaient décidé d’y mettre le feu. Les planchers et les murs ignifuges du bâtiment ont permis de limiter les dégâts, qui ont été causés en majeure partie par la fumée. Les dommages s’étaient élevés à quelques milliers de dollars.
«C’est de l’argent qui part du compte de taxes des citoyens, qu’on aurait pu mettre sur l’amélioration des parcs, des subventions pour des activités, ou encore ne pas le charger du tout aux citoyens», illustre le directeur du Service de loisirs, culture et communautaire. En octobre dernier, des méfaits relatifs à des plaques d’égout retirées pendant la nuit dans les secteurs du boulevard de l’Hôtel-de-Ville, de la rue Desjardins et de la rue Lafontaine avaient également été dénoncés par la Ville et la Sûreté du Québec.
La Ville de Rivière-du-Loup souhaitait avant tout envoyer un message d’éducation et de sensibilisation. Elle n’hésite pas à dénoncer tout acte de vandalisme à la Sûreté du Québec pour créer un effet dissuasif sur les vandales. Les citoyens observent des éléments brisés qui représentent un danger peuvent communiquer avec la Ville de Rivière-du-Loup au 418 862-2121 en cas d’urgence. Ils peuvent aussi les signaler sur le site web villerdl.ca.
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