Bernard Généreux dresse un bilan de sa session parlementaire
Les travaux parlementaires de la Chambre des communes ayant pris fin la semaine dernière en prévision du congé estival, le député Bernard Généreux dresse un bilan des enjeux qui ont eu un impact sur Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup.
La légalisation du cannabis a été l’enjeu qui a suscité les plus fortes inquiétudes dans la circonscription. Un sondage réalisé l’an dernier a démontré que 81,75% des citoyens de la circonscription étaient contre. «Le Québec et le Manitoba ont clairement dit ne pas vouloir la culture du cannabis à domicile, mais la ministre de la Santé, Ginette Petitpas-Taylor, s’est entêtée à rejeter les amendements réfléchis du Sénat, avouant avoir pris sa décision sans prendre le temps d’en discuter avec les provinces», a dénoncé M. Généreux. La légalisation du cannabis ne prendra effet que le 17 octobre et des pénalités criminelles pour une simple possession peuvent continuer de s’appliquer d’ici cette date.
IMMIGRATION
En matière d’immigration, le député Bernard Généreux continue d’appuyer les revendications des entreprises qui exigent une plus grande flexibilité du Programme de travailleurs étrangers temporaires pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre dans la région. Il a présenté une résolution au conseil général du Parti conservateur du Canada à St-Hyacinthe en avril, afin d’augmenter le seuil de travailleurs étrangers temporaires au sein d’entreprises dans les régions rurales où le taux de chômage reflète clairement une pénurie de ressources humaines. Il espère voir cette résolution débattue et adoptée lors du congrès national du PCC qui aura lieu à Halifax les 24 et 25 aout.
INFRASTRUCTURES
Lors d’une visite de plus de 40 élus municipaux de la circonscription à Ottawa le 25 mai, Bernard Généreux a questionné la décision du gouvernement de mettre fin au volet d’infrastructure communautaire au sein de Développement économique Canada (DEC). En réponse à une demande de financer des projets de rénovation des quais à Rivière-Ouelle et à Kamouraska, le député s’est fait répondre que les municipalités peuvent toujours se tourner vers les enveloppes de Transports Canada ou d’Infrastructure Canada.
«Transports Canada ne finance pas les quais qui n’ont plus d’utilité maritime, et le seul volet d’Infrastructure Canada pouvant s’appliquer avait déjà cessé d’accepter des demandes depuis le 31 mars 2017, dénonce Bernard Généreux. On leur dit d’aller cogner à une porte sachant qu’elle est déjà fermée! Soit le personnel de DEC a volontairement induit les régions québécoises en erreur, ou le fait que DEC soit devenu une entité centralisée avec un seul ministre de la région de Toronto à sa tête depuis 2015 fait en sorte que les fonctionnaires ne reconnaissent pas les réalités du Québec.»
ARMES D’ÉPAULE
Il s’est aussi opposé au projet de loi C-71 concernant la possession d’armes à feu. Le député a indiqué que le nouveau fardeau administratif qui sera imposé aux commerçants de la circonscription sera très mal reçu. Ils devront appeler un directeur de l’enregistrement au niveau fédéral et conserver un numéro de référence pour chaque vente pendant une période de 20 ans. Il a exprimé des inquiétudes au sujet de la vie privée des Québécois, puisque le projet de loi C-71 prévoit transférer au gouvernement du Québec les dossiers de l’ancien registre des armes d’épaule, aboli par le gouvernement conservateur précédant en 2012. Le député déplore que le projet de loi C-71 ne contienne aucune mesure visant à réduire la criminalité au pays et déplore les impacts sur les chasseurs et propriétaires d’armes à feu. «N’oublions pas que les gangs de rue ne se promènent pas avec des armes de chasse. Ils aiment être discrets, et favorisent plutôt des armes de poing, dont la possession est déjà contrôlée et interdite au sens de la loi depuis 1934», a rappelé Bernard Généreux lors de son intervention à la Chambre des communes du 19 juin.
Au cours de l’été 2018, le député prévoit poursuivre la Tournée agroalimentaire amorcée au printemps à travers la circonscription. De plus, il demeure à l’écoute de la population afin d’entendre leurs préoccupations, ainsi que leurs priorités pour la session parlementaire à l’automne et préparer l’élection générale qui aura lieu en 2019.