Vers un Mouvement québécois des minimaisons
Dans la foulée du colloque sur les minimaisons qui a eu lieu en juin dernier à Sherbrooke, un regroupement québécois avec l’ex-mairesse de L’Isle-Verte, Ursule Thériault, lancera le 27 janvier prochain le Mouvement québécois des minimaisons (MQMM). Le but : promouvoir et favoriser l’implantation des minimaisons au Québec.
Le projet d’écoquartier de L’Isle-Verte s’inscrit justement dans l’implantation des minimaisons dans les municipalités. Avec cette démarche, Mme Thériault souligne que le village s’est ouvert à l’avenir.
«Notre première motivation est sans aucun doute le droit à la propriété. Nous voulons permettre aux jeunes de devenir propriétaires. Il y a des entreprises à L’Isle-Verte et il y a de jeunes employés qui souhaitent s’implanter ici, mais qui n’ont pas les moyens de s’endetter de 180 000 $. Depuis le début des années 2000, la valeur des maisons a augmenté de 215 %. Avec le resserrement des règles hypothécaires, c’est difficile pour les jeunes d’acheter une propriété.»
Mme Thériault met aussi de l’avant la plus faible empreinte écologique de ces petites constructions qu’elle souhaite jumeler avec un plan d’intégration précis. Par exemple, l’écoquartier de L’Isle-Verte devrait se faire en harmonie avec la végétation existante en plus d’être doté d’un jardin communautaire.
Ainsi, le MQMM s’occupera entre autres d’information, d’éducation, de formation, de promotion et de représentation auprès des divers paliers gouvernementaux. De son côté, Ursule Thériault se fait la porte-parole avec les municipalités, un rôle qui pourrait changer lors de l’assemblée de fondation du Mouvement.
«Il se fait toutes sortes de choses de toutes sortes de façons, il n’y a pas de coordination. Avec le mouvement, il y aura un partage de connaissance, d’encadrement, de formation et de promotion.»
Il faut savoir qu’au Québec la règlementation en vigueur dans la très grande majorité des municipalités ne permet pas l’implantation de minimaisons de moins de 700 pieds carrés.
«Ces règlements-là doivent être revus, être adaptés à la réalité d’aujourd’hui. Il doit y avoir un défrichage règlementaire, c’est certain. Ce que j’espère, c’est que ça redonnera les lettres de noblesse à la ruralité», a souligné l’ancienne mairesse.
POLITIQUE
Quant à son retrait de la politique municipale, Mme Thériault n’a pas souhaité renouveler son mandat aux dernières élections, elle a laissé tomber une phrase lourde de sens : «J’ai toujours des idées, j’ai des projets, mais la vitesse où ça va, c’est très frustrant. Non, je ne m’ennuie pas.»
Le MQMM verra officiellement le jour le 27 janvier prochain à Sherbrooke. Ce mouvement a d’abord été initié par Martin Saindon alors maire de Dixville ainsi que par Ursule Thériault, alors mairesse de l’Isle Verte.
5 commentaires
Les municipalités ont besoin de plus que ça pour se rentabiliser. Les maisons dans les arbres ou les maisons de poupées, c'est pour les enfants.
Commence par t'identifer avant de critiquer un projet dont tu ne connais probablement absolument rien.
Fais ta part au lieu de chialer.
Vois devriez appliquer ce principe à vous- mêmes. Et personne ne vous autorise à tutoyer quelqu'un que vous ne connaissez pas.
Les minimaisons sont vouées au même succès que celui de Jean D'amour, Cinq maisons, cinq familles, c'est-à-dire: zéro.
Mettons donc les énergies ailleurs.
Il est difficile de connaitre quelqu'un qui n'a même pas le courage de s'identifier quand il critique quelqu'un ou quelque chose.
Je vous invite à regarder les sites des mini maisons avant de dire n'importe quoi.
Et j'ajoute pour TA gouverne que quand je donne mon opinion sur quelque chose je signe toujous mon nom. Je ne suis pas quelqu'un qui se cache derrière un pseudo.