Plus de 2 000 visiteurs à la Ferme l’Abitibienne de Saint-Mathieu
Plus de 2 000 visiteurs de tous horizons se sont payé une visite des plus agréable et fort instructive à la Ferme l’Abitibienne de Saint-Mathieu, dimanche dernier, dans le cadre de la 15e présentation des journées Portes ouvertes sur les fermes, activité parrainée depuis toujours par l’UPA.
Alexandre Anctil, copropriétaire de l’entreprise avec son épouse Mélanie Duquette, était encore sous le coup de l’enchantement lundi soir alors qu’il parlait du déroulement de la journée. «J’ai vu des gens des Basques et de la région de Rivière-du-Loup en grande majorité, mais aussi de Rimouski-Neigette, du Témiscouata, du Kamouraska, de la Mitis et de Matane. Nous avons remis 1 830 coupons aux visiteurs mais c’est plus de 2 000 personnes qui se sont présentées à l’activité.»
Pour lui, l’élément clé de la journée fut la présence active de 12 guides animateurs et animatrices qui ont permis aux gens de faire une tournée fort enrichissante de la ferme, tournée où aucune information sur le fonctionnement de l’établissement n’avait été négligée. Les quatre enfants du couple Anctil-Duquette, Charles, Célestre, Solveille et Angélique, ont joué leur rôle à la perfection en tant qu’animateurs.
Ferme l’Abitibienne est une exploitation ovine de plus de 1 100 sujets dont 550 brebis. Des installations d’un grand modernisme permettent aux exploitants de travailler dans le plus grand confort et aux animaux de profiter des meilleures conditions d’élevage qui soient. Les visiteurs ont pu participer au Circuit des découvertes sur la production ovine et se régaler des produits de la ferme.
Cette année, les Portes ouvertes à la ferme au Bas-Saint-Laurent étaient sous la présidence d’honneur de Yvonne Plourde. Native de Saint-Simon, elle a été copropriétaire de la Ferme Cimon inc. au Bic. Pionnière du Syndicat des agricultrices du Bas-Saint-Laurent, qui fête ses 30 ans cette année, Mme Plourde a agi à titre de présidente du Syndicat de 1991 à 1994, et s’est investie principalement dans deux dossiers, soit la réalisation d’un portrait du vécu des agricultrices de la région et l’implantation du Centre régional d’établissement en agriculture (CRÉA).
Alexandre Anctil reconnaît que l’organisation et la présentation d’une telle activité représentaient une somme colossale de travail, mais de voir le ravissement des visiteurs, petits et grands, toute la fatigue engendrée s’est effacée tout d’un coup. «C’était génial !»
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