X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Rivière-du-Loup: les cols bleus déposent une plainte pour négociation de mauvaise foi

durée 18 avril 2017 | 15h59
  • Le Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup (CSN), qui représente les cols bleus louperivois, a déposé ce mardi 18 avril une plainte auprès du Tribunal administratif du travail pour négociation de mauvaise foi de la part de l’employeur, en l’occurrence, la Ville de Rivière-du-Loup.

    Alors que la convention collective est échue depuis fin décembre 2016, trois rencontres de négociation ont été tenues. Le syndicat soutient que plutôt que de poursuivre les discussions, l’employeur a choisi de se retirer de la table et de rompre le processus. La partie syndicale argüe que la Ville use de prétextes afin d’écouler les 150 jours de calendrier prévus pour la négociation, tel que le précise la nouvelle Loi 24. Le syndicat aurait demandé à deux reprises de reprendre les négociations, et l’employeur aurait refusé systématiquement, préférant plutôt annuler les dates de négociation prévues.

    «L’employeur veut se soustraire à son obligation de négocier pendant une période de 150 jours avant l’intervention d’un médiateur nommé en vertu de la loi 24. L’employeur doit s’assoir avec nous et prendre le temps de négocier. Nos demandes sont tout à fait raisonnables, légitimes et nous pensons que des discussions constructives sont encore possibles», affirme Jean Soucy, président du syndicat.

    En déposant sa plainte, le Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup (CSN) souhaite forcer la ville à reprendre de façon sérieuse les pourparlers afin d’en arriver à une entente satisfaisante pour tous.

    «La nouvelle Loi 24 ne doit pas être utilisée de la sorte par les municipalités. La négociation de bonne foi est l’objectif souhaitable et nous serons derrière tous nos membres afin de freiner les employeurs qui voudraient abuser des nouvelles règles de négociation», a pour sa part précisé Denis Marcoux, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).   

    À PROPOS

    Le Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup (CSN) est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres, dont près de 35 000 travailleuses et travailleurs du secteur public, et au Conseil central du Bas-Saint-Laurent qui rassemble environ 10 000 syndiqués issus des secteurs public et privé.

     

    commentairesCommentaires

    2

    • P
      Privé
      temps Il y a 8 ans
      Chers syndiqués, vous n'avez qu'a retourner vous accoter sur vos pelles pour boucher des trous a huit dont 3 accotés sur le camion.
    • A
      aL
      temps Il y a 8 ans
      Il serait intéressant de connaître les demandes "raisonnables et légitimes" dont parle le syndicat... Nous pourrions ainsi juger nous même de la supposé "mauvaise foi" de la Ville.
    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    16 mai 2025 | 13h05

    Une étoile Michelin pour le restaurant du chef Pierre-Olivier Pelletier

    La sélection du Guide Michelin pour le Québec a été dévoilée le 15 mai et le Bas-Saint-Laurent y brille à plusieurs endroits. Le restaurant québécois du chef Pierre-Olivier Pelletier, originaire de Saint-Éloi, a notamment obtenu l’une des 10 étoiles attribuées à travers la province.  Le Kebec Club Privé, qu’il dirige avec sa conjointe Cassandre ...

    16 mai 2025 | 6h59

    Le Cégep de Rivière-du-Loup devra encore couper dans son budget

    Les coupures dans le réseau collégial évaluées à 150 M$, révélées par La Presse le 12 mai, n’épargneront pas la région. Le Cégep de Rivière-du-Loup devra trouver le moyen de retrancher entre 500 000 $ et 1 M$ de son budget, et ce, sans réduire les services aux élèves. La directrice générale du Cégep de Rivière-du-Loup, Isabelle Cloutier, doit ...

    16 mai 2025 | 6h00

    Pénurie de technologistes médicaux: un plan de contingence et des inquiétudes

    La pénurie de main-d’œuvre touche de nombreux secteurs, et le domaine de la santé n’y échappe pas dans le KRTB. Après la radiologie, l’obstétrique et la mammographie, c’est maintenant au tour des laboratoires d’être frappés puisque le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent doit composer avec une pénurie de ...