X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

250 élèves seront formés à sauver des vies

durée 15 avril 2017 | 06h52
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    L’arrêt cardiaque peut survenir à tout temps, sans avertissement. En agissant vite, on peut sauver une vie. La Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, avec la participation de la Fondation ACT, a mis sur pied un programme de formation de trois heures en réanimation cardiorespiratoire et en défibrillation au secondaire. Chaque année, plus de 250 élèves de cinq écoles seront ainsi formés pour intervenir en cas d’urgence.

    «La pire chose à faire, c’est rien faire», a mentionné Félix Castonguay, enseignant de l’École secondaire de Cabano, alors qu’il montrait les techniques de réanimation cardiorespiratoire (RCR) à un groupe d’élèves de secondaire 5. Pendant ce temps, son collègue Maxime Dugas expliquait à un autre groupe comment utiliser un défibrillateur externe automatisé (DEA).

    La réanimation cardiorespiratoire est une intervention d’urgence destinée à rétablir la circulation sanguine chez une victime en arrêt cardiaque afin de la maintenir en vie jusqu’à l’arrivée des soins d’urgence avancés. La défibrillation consiste à faire passer volontairement et de manière brève un courant électrique dans le cœur lorsque celui-ci présente certains troubles du rythme.

    L’objectif des enseignants est que tous les élèves réussissent le programme. «C’est utile, ça pourrait nous permettre de sauver une vie», a mentionné Illona. «Je veux étudier pour devenir paramédic, je suis donc très intéressée», a indiqué Juliana. «C’est une bonne occasion pour apprendre ça et c’est important», a ajouté Brandon. D’ailleurs, les enseignants souhaitent que ce cours de RCR et DEA soit intégré au programme de formation du ministère de l’Éducation et qu’il soit nécessaire pour obtenir son diplôme d’études secondaires.

    Cette formation est rendue possible grâce au financement essentiel du partenaire communautaire principal, TransCanada. Avec cette contribution, les écoles ont reçu des mannequins et des défibrillateurs de formation permettant aux enseignants d’offrir à chaque année le programme de RCR et défibrillation à leurs élèves. Et, dans l’éventualité d’une urgence cardiaque, les écoles recevront également, si elles n’en ont pas, des défibrillateurs externes automatisés (DEA). La Fondation ACT, impliquée dans le projet, est un organisme de bienfaisance national ayant pour mission de mettre sur pied le programme de RCR comme programme obligatoire dans toutes les écoles secondaires du Canada.

    commentairesCommentaires

    1

    • E
      Erika
      temps Il y a 7 ans
      Je suis formatrice en premiers soins CNESST et FMCQ à la coopérative des paramedics du Grand Portage et ça fait longtemps qu'on le dit que tous les écoles devrait offrir une telle formation. Car on ne sais jamais où, quand, comment et surtout à qui ça va arriver. Félicitations bonne initiative
    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 7h00

    Rivière-du-Loup en spectacles dévoile sa programmation automnale

    Plus d’une quarantaine de spectacles variés seront présentés l’automne prochain par le diffuseur Rivière-du-Loup en spectacles. Le directeur général, Frédéric Roussel, avait pour objectif de décupler l’offre culturelle en proposant davantage de rendez-vous avec les arts vivants. «Nous ramenons quelques spectacles qui ont été populaires l’an ...

    Publié à 6h00

    Une peluche pour briser l’isolement

    Dans l’adversité, une simple attention peut faire la différence, ou du moins, aider à traverser une épreuve difficile. Aurélie Gosselin, propriétaire de l’entreprise locale Lili Crayon, confectionne soigneusement de petits oursons en peluche, lesquels seront offerts aux familles qui pleurent la perte d’un enfant. Cette initiative a vu le jour il ...

    5 mai 2024 | 7h20

    Le Club des 50 ans et plus de Cabano remercie ses partenaires financiers

    Le Club des 50 ans et plus de Cabano procède à l’installation d’une nouvelle entrée électrique dans ses locaux, avec l’appui de ses partenaires financiers locaux. «Pris au dépourvu par le constat que l’entrée électrique ne serait pas suffisante pour combler les besoins générés par nos nouveaux projets, nous avons dû solliciter nos partenaires ...