Les Québécois plus nombreux à épargner et plus prévoyants pour leurs enfants
En cette période de planification financière, l’étude annuelle CROP sur les habitudes d’épargne des Québécois, commanditée par Universitas, révèle un intérêt marqué pour les REEE en 2016, alors que 45 % des familles avec enfants disent avoir opté pour ce type de placement en prévision des études de leurs enfants.
Cette tendance est également observée dans la répartition équilibrée de l’épargne des familles : 64 % ont épargné dans un REER, 47 % dans un CELI et 45 % dans un REEE.
«Ces résultats sont très encourageants et démontrent que les parents anticipent davantage les coûts liés aux études de leurs enfants, profitant des avantages offerts par les REEE pour leur offrir un avenir prometteur», indique Pierre Lafontaine, vice-président, Service à la clientèle et exploitation d’Universitas. Les subventions gouvernementales attribuées au REEE viennent bonifier l’épargne des parents pour un maximum de 12 800$. Les intérêts générés par le capital investi et les subventions se font à l’abri de l’impôt, et au moment venu, sont versés aux étudiants sous forme de paiement aux études (PAE).
Le sondage révèle également que les Québécois sont désormais plus conscients de l’importance de l’épargne pour financer leurs projets et faire face aux aléas de la vie, alors que les trois quarts (75 %) des répondants affirment avoir mis de l’argent de côté en 2016. Les objectifs d’épargne varient en fonction de l’âge des épargnants, et concernent principalement :
- La retraite : 45 %
- L’épargne à long terme : 27 %
- L’éducation des enfants : 16 %
- L’achat d’une maison : 15 %
L’épargne des 55 ans et plus se concentre ainsi majoritairement sur la retraite (49 %), tandis que l’achat d’une maison (41 %) et l’épargne à long terme (41 %) restent la priorité des 18-34 ans. Lorsqu’on interroge l’ensemble des répondants sur les priorités que devraient s’établir les familles avec enfants, 32 % d’entre eux recommandent le remboursement des dettes et 22 % l’investissement dans un REEE. Pour 31 % des 35-54 ans, le REEE devrait même constituer une priorité en termes d’investissement pour les familles avec enfants, devançant le remboursement des dettes (27 %).
« La situation de chaque famille diffère selon ses priorités du moment. Cela dit, les grands avantages du REEE sont les subventions gouvernementales d’un minimum de 30 % qui s’y rattachent. De plus, une fois que l’enfant est prêt à faire ses études, le souscripteur peut utiliser le capital pour payer un maximum des frais liés aux études, ou s’il en reste, le réinvestir dans un autre véhicule de placement, ou pour un projet personnel, ce qui s’avère doublement intéressant», mentionne M. Lafontaine.
Parmi les différents types de placements disponibles, le CELI et le REER ont toujours la faveur de l’ensemble des épargnants québécois. Le REEE, quant à lui, gagne de plus en plus de popularité au fil des ans.
STATISTIQUES EN VRAC
L’étude révèle également que les personnes plus scolarisées investissent davantage dans un REEE : 29 % des personnes qui ont fréquenté l’université et 17 % des personnes qui ont poursuivi des études collégiales déclarent investir dans un REEE pour leurs enfants, contre 10 % des personnes dont la scolarité s’est achevée au secondaire.
Méthodologie du sondage : Le sondage CROP a été complété en ligne par le biais d’un panel Web, du 16 au 21 novembre 2016, auprès de 1 000 Québécois.