Course à la direction du PQ
Paul St-Pierre Plamondon : « le PQ pour mettre fin à l’impasse politique »
De passage à Rivière-du-Loup, jeudi, le 5e candidat à s’être engagé dans la course à la chefferie du PQ, Paul St-Pierre Plamondon a présenté son plan d’avenir pour le Parti québécois, un parti dans lequel il désire apporter du changement en le reconnectant avec ses valeurs fondatrices.
Avocat de formation, auteur et chroniqueur politique, Paul St-Pierre Plamondon est aussi l’homme derrière Les orphelins politiques, un essai dans lequel il clame que sa génération ne se retrouve pas dans les partis politiques actuels.
« Mon objectif, c’est de reconnecter le PQ avec l’électorat qu’il a perdu, de sorte qu’on ne soit pas pris avec un seul parti à la tête de notre gouvernement pour toujours. C’est une évidence que ça prend une solution à ce problème-là », a-t-il commenté, faisant référence aux 11 ans de pouvoir des Libéraux au cours des 13 dernières années.
Pour y arriver, M. St-Pierre Plamondon propose essentiellement de revenir à un PQ où il y a débats et échanges d’idées, un parti qui renoue avec ses origines de René Lévesque et qui est attrayant, en autres, pour les jeunes.
« Avant même le début de la campagne, certains avaient déjà fait leur choix. Mon idée, c’est que si l’on veut des jeunes et un avenir dans ce parti, il va y avoir des débats d’idées dans un esprit démocrate. On peut très bien ne pas voter pour moi, mais il faut au moins m’écouter », a-t-il clamé, réfutant d’ailleurs l’argumentaire de tous ceux et celles qui croient qu’il n’a pas assez d’expérience.
RÉFÉRENDUM
St-Pierre Plamondon écarte d’ailleurs la tenue d’un référendum sur l’indépendance dans un premier mandat. « Il faut se débarrasser de cette peur du référendum, qui contribue à la division du vote et qui permet aux Libéraux de ne pas avoir à être compétents pour rester au pouvoir ». Il propose plutôt d’en donner la totale responsabilité à la population grâce à un mécanisme qu’il a développé (une capsule est disponible sur sa page Facebook). « Il faut arrêter d’attendre les moments clefs qui ne viennent pas. Il faut faire confiance à la population. Je crois que ça fonctionnerait », a-t-il ajouté.
Les quatre premières années d’un gouvernement péquiste dirigé par M. St-Pierre Plamondon seraient notamment utilisées pour regagner la confiance de la population et pour instaurer, notamment, une réforme majeure du régime démocratique. Il milite pour un gouvernement qui défendrait le progrès social en misant sur l’éducation publique et la promotion du français.
Peu importe l’issue de cette course à la chefferie, Paul Saint-Pierre Plamondon convoitera un siège de député à la prochaine élection. « Il reste à définir le comté, mais je veux faire partie de la solution. »