Le fleuve de plus en plus accessible au Kamouraska
Cinq municipalités du littoral kamouraskois ont procédé au dévoilement de sept sites d’accès au fleuve Saint-Laurent, le 28 juin.
De ces sept sites, certains étaient déjà accessibles et ont complètement été restaurés, tandis que d’autres ont nouvellement été aménagés. Les municipalités concernées sont La Pocatière, Rivière-Ouelle, Saint-Denis-De La Bouteillerie, Kamouraska et Saint-André. « C’est le genre de projet qui nous plaît à la MRC », a déclaré le préfet Yvon Soucy.
Un montant de 25 000 $ du Fonds de développement des territoires aura servi à la réalisation du projet. S’ajoutent une participation de 10 000 $ du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), 20 000 $ de l’entente de partenariat en tourisme et des investissements allant de 3500 $ à 6500 $ par municipalité, pour une facture globale de 80 000 $.
SEPT HALTES
La première halte est située à La Pocatière, à proximité de la rivière Saint-Jean, et offre un panorama sur le fleuve et la ville. La seconde, à Rivière-Ouelle, s’inscrit dans le réaménagement du secteur de la Pointe-aux-Orignaux. À Saint-Denis, deux endroits ont été privilégiés : le premier, à l’extrémité ouest du village, près des limites de Rivière-Ouelle, et le deuxième, face à la Chapelle. Kamouraska a aussi mis en valeur deux sites : le stationnement ouest sur l’avenue Leblanc et le parc du Marais du Petit-Aboiteau, où les accès furent dévoilés à la presse le 28 juin. Enfin, pour Saint-André, le parc de l’Ancien Quai bénéficie maintenant de deux points d’entrées.
Bancs, supports à vélos, tables à pique-nique, rien n’a été négligé pour rendre les lieux plus conviviaux pour les touristes et les gens de la région.
INDICATIONS
Pour compléter le projet, 26 panneaux inscrits « Fleuve & détente » indiqueront l’accès aux sept sites à partir de la route 132. Sur chacun des sites d’accès, un panneau descriptif des sept endroits pourra être consulté.
De plus, sur la carte vélo disponible à l’intérieur du guide touristique 2016, tous les sites sont identifiés d’une chaise de plage. « À même titre que le Parc régional du Haut-Pays, on peut voir ce projet-ci comme un bel exemple de concertation entre les municipalités du littoral », de conclure la directrice de Promotion Kamouraska, Pascale Dumont-Bédard.
Collaboration : Maxime Paradis, Le Placoteux