Gilles Carle retrouvera son île
Notre-Dame-des-Sept-Douleurs - Gilles Carle, l’une des principales icônes du cinéma québécois et décédé en novembre 2009, retrouvera son île, l’île Verte. C’est Chloé Ste-Marie, sa conjointe des trente dernières années qui a confirmé la nouvelle au journaliste Nelson Sergerie du Journal de Montréal.
Le corps du cinéaste enterré au cimetière Côte-des-Neiges de Montréal sera exhumé et porté en terre sur l’île Verte où le couple y a vécu des jours heureux pendant 18 ans. Chloé Ste-Marie soutient avoir en main toutes les autorisations permettant l’exhumation et le rapatriement de la dépouille.
«C’était sa volonté. Dans son testament, il a dit ‘’je veux être enterré à l’île Verte’’», a confié l’artiste au quotidien. Dans l’article paru le 23 septembre, elle affirme que c’est à la suite de consultations menées auprès d’amis autochtones du Québec qu’elle a fait inhumé le corps de Carle à Montréal.
«(…)c’était important que son corps, son esprit, restent à Montréal parce qu’il a aimé la ville de Montréal aussi. Il fallait laisser reposer son esprit et là, après cinq ans, il s’en vient dans son dernier campement sur la petite île», rapporte le journaliste.
Selon le JdM, ce pourrait être chose faite dès le 24 octobre prochain.
MALADIE
Gilles Carle souffrait de Parkinson et d’Alzheimer. Sa muse s’est alors transformée en véritable aidante naturelle. À bout de ressource, elle a du se résoudre à vendre la maison en 2004 pour payer les frais médicaux . Le cinéaste est décédé à l’âge de 81 ans.
Elle portera la cause des aidants naturels devant les deux paliers de gouvernements. Elle fondera la Fondation Maison Gilles Carle qui leur vient en aide.
Gilles Carle a laissé derrière lui une oeuvre foisonnante, dont les films "Le viol d'une jeune fille douce", "Les Plouffe", "La vraie nature de Bernadette" et "La mort d'un bûcheron", de nombreuses photos, illsutrations et toiles.