Des jeunes de Cacouna de retour du Guatemala
Cacouna – Six jeunes du Centre-Jeunes Cacouna ont eu la chance de vivre une expérience unique au mois d’aout dernier, eux qui reviennent d’un voyage humanitaire au Guatemala. Pendant deux semaines, ils ont pu s’immerger dans une autre culture, venir en aide à la population locale, apprendre l’espagnol et découvrir un mode de vie différent du leur, une expérience formatrice qui les accompagneront toute leur vie.
« En lien avec l’organisme Horizon Cosmopolite, les six jeunes ont fait des planchers de ciment dans des maisons du village de Vuelta Grande, en plus de faire des travaux de peinture », raconte Pascal Morin, coordonnateur au Centre-Jeunes et accompagnateur lors du voyage.
Les jeunes vivaient en petits groupes dans des familles d’accueil et ont appris les rudiments de la langue dans une école d’Antigua, à raison de quelques heures chaque jour. «Chaque jour durant deux semaines, ils ont vécu la vie des Guatémaltèques et plusieurs ont découvert la nature de l’implication bénévole dans la communauté. Ce n’est pas très long deux semaines, mais j’ai tout de même pu observer une belle progression chez eux », explique M. Morin.
Entre les travaux manuels et les cours d’espagnol, le groupe de jeunes ainsi que les trois accompagnateurs ont même pu profiter de quelques moments de loisirs, notamment en gravissant à pied les flancs du Pacaya, un volcan de 2 552 mètres d'altitude, une expérience inoubliable, aux dires de Pascal Morin.
FIERTÉ ET RECONNAISSANCE
Ce dernier se dit fier des jeunes et reconnaissant envers la communauté qui a collaboré à rendre ce voyage possible. Depuis un an, plusieurs activités bénéfices ont été réalisées et de nombreuses personnes et organismes ont mis l’épaule à la roue.
« On a amassé 20 000$ en un an. Pour un petit organisme comme le nôtre, ce n’est pas rien! Je remercie la population de Cacouna et les organismes qui nous ont donné un coup de main, la municipalité et la Caisse populaire de Cacouna, Maxi et Super C chez qui les jeunes ont fait de l’emballage et tous les autres qui nous ont aidés », indique Pascal Morin. Il conclut en indiquant qu’il envisage de répéter l’expérience, cette fois au Pérou, dans deux ans.