Le maintien de la gestion de l’offre crucial pour le Bloc québécois
Rivière-du-Loup - De retour du Grand salon des produits régionaux de Saint-Denis-De La Bouteillerie et de l’exposition agricole de Saint-Pascal, Louis Gagnon, candidat à l’investiture pour le Bloc québécois dans Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, constate l’inquiétude des agriculteurs face aux changements qui pourraient survenir quant au maintien ou non de la gestion de l’offre au Canada.
Fils d’agriculteur, Louis Gagnon est particulièrement au fait et à l’écoute des besoins de ceux-ci. « La gestion de l’offre est non-négociable. Sans celle-ci, la perte de milliers d’emplois dans les secteurs touchés serait à prévoir allant de pair avec la fermeture de plusieurs fermes. Quand on pense aux fermes laitières du Kamouraska, au secteur avicole qui crée des centaines d’emplois chez nous que ce soit à Sainte-Félicité ou à Sainte-Louise, pour ne nommer que ceux-là.»
QUE FERA LE CANADA?
L’importation massive de pays qui ne sont pas soumis aux mêmes lois que les agriculteurs d’ici et qui profitent d’une main d’œuvres sous-payée risquerait de mettre en péril tout le système agricole. La qualité des produits venant de l’étranger ne serait aussi pas la même. »
Les dernières négociations de libre échange du Partenariat transpacifique (PTP), soulèvent des questions chez les agriculteurs de chez nous. Le premier ministre Stephen Harper laisse planer le doute sur ses intentions de maintenir la gestion de l’offre en place. Les travailleurs de l’industrie agricole sont en droit de se demander si ce dernier ne cédera pas aux pressions faites par les autres pays de l’Accord de partenariat transpacifique.
Vu la place centrale qu’occupe l’industrie agricole dans la région de Montmagny-L'Islet- Kamouraska-Rivière-du-Loup, le candidat à l’investiture pour le Bloc québécois souhaite assurer son appui le plus total au maintien de la gestion de l’offre au Canada et ce, sans compromis.
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