Trois-Pistoles fait évaluer le caractère supralocal de ses infrastructures de loisir
Trois-Pistoles – Lors de sa séance régulière du 9 mars, le Conseil de Ville de Trois-Pistoles a adopté à l’unanimité une résolution visant l’analyse du caractère supralocal de certaines de ses infrastructures.
Ainsi, Jean-Pierre Rioux, maire, transmettait dès le lendemain une demande en bonne et due forme au ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Pierre Moreau, afin que ce dernier confie à la Commission municipale le mandat de réaliser une étude visant à déterminer le caractère supralocal ou non de certaines infrastructures.
Les équipements ciblés par la demande sont l’Aréna Bertrand-Lepage, le Stade de baseball Paul-Émile-Dubé, la Bibliothèque Anne-Marie-D’Amours, les trois terrains de tennis ainsi que les deux terrains de soccer récemment aménagés au sud de l’École secondaire de Trois-Pistoles. Le Conseil de Ville souhaite disposer d’une base objective pour en arriver à une entente visant le partage des coûts de ses infrastructures et la complexité du dossier nécessite l’expertise et le doigté de la Commission.
À la Ville de Trois-Pistoles, on estime ainsi que plusieurs des équipements ont un caractère supralocal, au sens de la loi, et qu’il est approprié qu’une ou plusieurs municipalités avoisinantes financent, à un tarif équitable tenant également compte de la capacité financière limitée et le degré de dévitalisation de certaines municipalités, les dépenses liés au fonctionnement et à l’entretien.
Déjà, la Ville paie à la MRC une part majeure des dépenses reliées à la Piscine régionale des Basques ainsi qu’au Parc du Mont St-Mathieu, infrastructures reconnues comme supralocales, pour ne nommer que celles-ci.
« Le but de notre démarche n’est pas de créer un climat de confrontation ; au contraire, nous sommes persuadés qu’en disposant de règles objectives, nous pourrons entamer des discussions sereines avec nos collaborateurs municipaux et en arriver à une entente équitable et satisfaisante pour tous », souligne Jean-Pierre Rioux. Ainsi, c’est animé par la volonté de trouver une solution juste et équitable régionalement pour le financement de certains de ses équipements que le conseil de ville dit entamer cette démarche.
Mentionnons finalement qu’une invitation à déposer une demande similaire a aussi été déposée auprès des municipalités de Notre-Dame-des-Neiges et de Saint-Jean-de-Dieu en ce qui a trait à l’aréna de Saint-Jean-de-Dieu et au bureau d’information touristique de Notre-Dame-des- Neiges et ce, afin que la Ville de Trois-Pistoles paie la juste part de ceux-ci, tout comme les autres municipalités voisines, s’il y a lieu.
5 commentaires
la ville (v minuscule) de trois-pistoles vénère les Basques, eux qui sont séparatistes et crache sur les séparatistes Québécois, qui eux aussi paient pour vos salaires et bonus de fin d'emploi, c'est à ni rien comprendre!
Pas plus que le paquet de professionnels qui travaillent pour la ville, une structure de 55000 personnes avec plus ou moins 3500 âmes, vieillissantes de surcroît, qui seront allongées paisiblement d'ici une vingtaine d'années.
Comment se fait-il que personne n'ait pensé à ramené ce conseil municipal à l'ordre, en leur faisant remarqué que les jeunes ne courent plus les rues, non pas qu'ils sont devenus sages, il y en a tout simplement plus et là, trois-pistoles vient de voir le mur pointer à l'horizon...de belles structures aux normes mais inutilisées ou presque, faute de relève!
C'est alors que la brillante idée fait surface, refilons la facture à toutes les municipalités avoisinantes, ils sont faciles à écraser, si non dociles!
Fallait les consulter avant, pas après! Investir dans de telles infrastructures, c'était un peu comme aller chez Canadian Tirelire un beau dimanche après-midi puis revenir avec un truc-machin absolument inutile mais on en achète 2, vu que c'est à 75% de rabais...