X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Énergie Est: pétition de 100 000 noms déposée à l'Office national de l'énergie

durée 2 février 2015 | 14h14
  • Rivière-du-Loup - Plus de 100 000 messages en provenance des quatre coins du Canada ont été livrés en main propre aujourd'hui au bureau de l'Office national de l'énergie (ONÉ) à Calgary pour réclamer la prise en compte des changements climatiques dans l'examen de l'oléoduc Énergie Est destiné à acheminer le pétrole des sables bitumineux. 

    Avec la participation des organisations 350.org, À l'action, le Conseil des Canadiens, Greenpeace et Avaaz, il s'agit de la plus importante pétition jamais livrée à l'ONÉ.

    « Peter Watson, le président de l'ONÉ, effectue actuellement une tournée de consultation pancanadienne, mais il devrait vraiment commencer par écouter les 100 000 Canadiens qui réclament que les impacts sur le climat soient considérés dans l'évaluation du pipeline de sables bitumineux Énergie Est », a souligné Patrick Bonin, responsable de la campagne climat-énergie pour Greenpeace Canadai.

    Les organisations rappellent que ces messages font suite aux changements survenus dans les processus d'évaluation environnementale du Canada visant à exclure le climat et la participation du public - y compris les changements apportés en 2012 à la Loi sur l'Office national de l'énergie.

    « Que cela plaise ou non à M.Watson, le rôlé de l'ONÉ est d'évaluer des projets qui ont un énorme impact sur le climat », a mentionné Cameron Fenton, organisateur de la campagne contre les sables bitumineux pour 350.org. « En l'absence de leadership sur le climat au fédéral, l'ONÉ est la dernière institution au Canada investie du pouvoir d'examiner les incidences sur le climat de projets comme Énergie Est. M.Watson ne peut l'ignorer indéfiniment ».

    Seuls les gens que l'ONÉ considèrera comme « directement touchés » et ceux qui interviendront sur un enjeu identifié par l'ONÉ dans sa liste préétablie pourront faire part de leurs commentaires à l'étape de l'évaluation. Les changements climatiques ne font pas partie de la liste d'enjeux évalués, comparativement aux risques liés au transport maritime qui eux ont été ajoutés à la liste d'enjeux relatifs au projet Énergie Est.

    « Si l'ONÉ tient compte des incidences économiques en amont lorsqu'il évalue "l'intérêt national" d'un oléoduc, il doit aussi prendre en considération qu'Énergie Est aura la même incidence climatique que sept millions de voitures », a rappelé Aleah Loney du Conseil de Canadiens. « Il ne fait aucun doute que freiner les changements climatiques est dans l'intérêt national du Canada. »

    Du 3 février au 3 mars, les citoyens de l'ensemble du Canada peuvent faire une demande pour participer aux audiences de l'ONÉ sur Énergie Est à titre d'intervenants. Des milliers de personnes appliqueront pour intervenir dans le dossier du plus important projet d'oléoduc de sables bitumineux en Amérique du Nord.

    « Si l'ONÉ veut assurer sa crédibilité en tant qu'organe d'examen, il doit tenir compte des milliers de demandes officielles qui réclament que l'évaluation du projet Énergie Est prenne en compte les incidences sur le climat qu'auront les opérations en amont », a ajouté Kelly Dowdell de Leadnow.ca.

     

    commentairesCommentaires

    2

    • R
      Robert
      temps Il y a 10 ans
      Merci de vos signatures qui tuent un projet chez nous. Le bas st Laurent est la région la plus pauvre du Québec. Vous devriez nous envoyer chacun un dollar par mois pendant un an. La somme recueillie de un million deux cent mille dollars, permettrait de rechercher un projet pour animer notre milieu ou pour enterrer le port qui a pris 50 ans à se réaliser.
    • R
      Roberta
      temps Il y a 10 ans
      Je crois que c'est plutôt les pro bitumineux ainsi que ceux qui ont été payé par TC pour faire la propagande qui devraient débourser les pertes pour la recherche !! C'est complètement absurde de consacrer le port à une ressource qui connaît de grosses pertes avec la concurrence des marchés, n'emploie quasiment personne au long terme et met en péril l'intégrité de notre territoire. Arrêtez de penser que l'argent "coule" tout seul, les gens veulent des projets qui créent des carrières et non du cash malpropre accompagné de quelques emplois-nananes pour un faible bassin de main d'œuvre! La diversification des activités reste à mon avis, le meilleur moyen de rentabiliser cet installation à long terme.
      Le power trip gouvernemental et le capitalisme de bas étage nous guettent!!
    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    Publié à 13h35

    En réponse à la lettre ouverte des anciens membres du conseil municipal de Trois-Pistoles

    Par la présente, je crois qu’il est important que je revienne sur la lettre qui a été publiée par les membres de l’ancien conseil municipal.    Il y a quelques semaines j’ai été sollicité pour faire une entrevue pour la revue Le Québec économique, une édition produite par l’UMQ. L’entrevue était en lien avec mon rôle de maire et ma situation de ...

    Publié à 13h31

    Philippe Guilbert fait son mea culpa pour des propos «maladroits»

    Critiqué pour des propos qui ont été rapportés dans une récente publication de la revue Le Québec économique, le maire de Trois-Pistoles Philippe Guilbert a fait ses excuses aux membres de l’ancien conseil, ainsi qu’à «tous celles et ceux qui ont été heurtés».  Dans une lettre datée de 3 juin, transmise au lendemain d’une rencontre du conseil ...

    Publié à 13h18

    Nouveau mandat pour le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN

    Le 30 mai s’est terminé le 27e congrès du Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL–CSN) à Rivière-du-Loup. Les délégués représentant 110 syndicats et 10 000 travailleuses et travailleurs membres de la CSN dans la région étaient invités à venir prendre part aux discussions et aux débats sur les enjeux qui touchent de près le milieu du ...