7% moins de signalements à la DPJ au Bas-Saint-Laurent
Rivière-du-Loup - Il y a 35 ans, en 1979, le Québec faisait figure de pionnier en implantant la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ). Ce tournant décisif reconnaissait aux enfants un statut de citoyen à part entière et désignait un directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) dans chaque région du Québec qui avait dorénavant la responsabilité de protéger tous les enfants de son territoire. Un rôle que les DPJ exercent encore aujourd’hui avec l’énergie du premier jour.
À l’occasion de leur 11e bilan annuel, les directeurs de la protection de la jeunesse du Québec veulent souligner que le Québec étant aujourd’hui confronté à des choix difficiles sur le plan financier, il est impératif de continuer à placer les enfants au sommet de ses priorités.
En effet, depuis 2010, une hausse significative de 17,3 % du nombre de signalements est observée provincialement alors que les établissements offrant des services aux enfants, aux jeunes et aux familles en difficulté ont été soumis à des compressions budgétaires et continueront vraisemblablement de l’être.
En 2013-2014, les DPJ ont traité 82 919 signalements, soit une augmentation de 3 % par rapport à l’année précédente. Ce nombre représente une moyenne de 227 situations d’enfants signalés par jour au Québec.
Ce sont les signalements pour négligence et risque sérieux de négligence qui ont été retenus dans une plus grande proportion, soit 35,8 % pour l’ensemble du Québec, suivi de près par les abus physiques et les risques sérieux d’abus physiques.
Au Bas-Saint-Laurent, au cours de l’année 2013-2014, 2 049 signalements ont été reçus, soit une baisse de 7 % par rapport à l’année précédente. Cependant, le nombre de signalements retenus a connu une hausse de 11 % durant la dernière année. La négligence et le risque sérieux de négligence demeurent les causes les plus retenues par le DPJ, soit une situation sur deux.
Quant aux abus physiques, pour l’année dernière, il s’agit d’une situation sur cinq.