Biomasse: projet de 800 000 $ à Rivière-Bleue
Rivière-Bleue - Le député-ministre Jean D'Amour a annoncé le 15 septembre l'attribution d'une aide financière de 200 166 $ à la Municipalité de Rivière-Bleue pour l'implantation d'un réseau de chaleur alimenté par la biomasse forestière résiduelle.
Le projet de 794 700 $ permettra de chauffer le bureau municipal, l'école primaire Notre‑Dame-de-Grâces, l'église et le presbytère ainsi que le Club de l'âge d'or.
« La biomasse forestière résiduelle est une filière d'avenir en matière d'approvisionnement énergétique pour le chauffage. C'est une source d'énergie qui permet non seulement de réduire de façon importante les émissions polluantes produites par les systèmes fonctionnant aux combustibles fossiles comme le mazout, mais également de donner une nouvelle utilité aux sous-produits de l'industrie forestière, qui est très importante pour notre économie », a déclaré le ministre D'Amour.
ÉCONOMIES ET RETOMBÉES
Le nouveau système permettra de remplacer 60 554 litres de mazout par de la biomasse forestière résiduelle, ce qui représentera une réduction de 160 tonnes d'émissions de gaz à effet de serre. Renaud Savard, président de Gestion Conseils PMI, a indiqué que « les économies annuelles prévues pour la première année en fonction de l’étude de faisabilité pour les clients sont de 29 330 $. » Le projet permet également des retombées économiques annuelles dans le milieu de l’ordre de 59 000 $. À cet effet, plus de 300 tonnes de biomasse seront achetées chaque année auprès du Groupement forestier de Témiscouata.
La puissance de la chaudière au bois sera de 500 kW. On note également une chaudière d’urgence au mazout, on estime d’ailleurs la consommation à 600 litres en cas d’urgence. La longueur du réseau sera de 562 mètres, des conduits en plastique enfouis relieront les cinq bâtiments et la chaudière qui sera installée à l’arrière de l’hôtel de ville.
Les équipements appartiennent à la Municipalité qui en fera l’opération et facturera la consommation aux autres utilisateurs. La mise de fonds pour le projet est de 80 000 $. Les économies sur 30 ans sont estimées à 3 689 000 $.
À la fin du mois d’octobre, le système de chauffage fournira ses clients grâce au mazout mais l’équipement pour la biomasse sera complètement opérationnel en janvier, soit au moment des gros froids d’hiver.
Notons finalement que c’est la deuxième municipalité de la région, après Saint-Jean-de-Dieu dans la MRC des Basques, à mettre en place un projet de biomasse pour chauffer des bâtiments communautaires.
4 commentaires
Dd
Quelle sera la part que les citoyens devront payer?
Et si comme municipalité autre, je décide de m'équiper de la même façon, aurai-je besoin de l'aide de Jean D'Amour pour ce faire ou si je peux en faire la demande directement auprès de l'organisme gouvernemental concerné?
Si non, que vient faire le député dans le décor? Un prêt statutaire n'a pas besoin de l'aide du député à ce qu'il me semble.